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L’UNESCO et La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples conviennent de renforcer leur coopération

L’UNESCO et La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples ont signé le 14 août 2018 un protocole d’accord qui officialise la coopération entre les deux organisations, dans le but de promouvoir la liberté d’expression et la liberté de la presse. Cet accord, qui s’inscrit dans le cadre du , consolidera les normes et politiques concernant l'accès à l'information publique et à la sécurité des journalistes, renforçant ainsi l'Etat de droit et la protection des droits de l’homme en Afrique.

«&²Ô²ú²õ±è;Cet accord est important étant donné que l’Afrique demeure une priorité globale de l’UNESCO et que la liberté de parole et de la communication, ainsi que la protection des journalistes sont des éléments clés pour la liberté d’expression et l’accès à l’information publique, Â» affirme le Directeur général adjoint, Xing Qu.

Le Directeur général adjoint, Xing Qu, et le Président de la Cour africaine, Juge Sylvain Oré, signent le protocole d’accord. © UNESCO

Le Président de la Cour, Juge Sylvain Oré, a expliqué que la signature du protocole d’accord est le fruit d’initiatives réussies déjà mises en Å“uvre en collaboration avec l’UNESCO. Il souligne qu’il est essentiel de tirer parti de ces efforts : «&²Ô²ú²õ±è;Il est très important de former les journalistes, c’est vrai, mais aussi les membres du judiciaire, car ils sont indispensables pour mettre fin à l’impunité&²Ô²ú²õ±è;».

Plus précisément, l’accord facilitera des activités de renforcement des capacités telles que des ateliers, des formations de formateurs pour les instituts de formation judiciaire, et soutiendra par ailleurs des échanges et encouragera la coopération interrégionale, dans le but de renforcer le cadre juridique régional et la contribution judiciaire en matière de droits de l’homme, notamment la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

La coopération de l’UNESCO avec la Cour a commencé en 2016 lors de l’organisation d’un à Arusha, Tanzanie, faisant partie intégrante de la commémoration de la . Ce dialogue a facilité les échanges entre juges africains au sujet des normes internationales sur la sécurité des journalistes et la fin de l’impunité, y compris le partage de connaissances sur le cadre des droits de l’homme africain, le rôle des cours des droits de l'homme et des moyens de promouvoir les enjeux liés à la liberté d’expression et la sécurité des journalistes aux niveaux nationaux et régional.

Ce partenariat a mené en 2017 à une formation de membres du judiciaire (juges, avocats, et d’autres juristes) en Afrique sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Le projet comprenait des séminaires et le premier sur ce sujet. Des juges provenant de 13 pays différents, ainsi que la Cour de Justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ont assisté aux séminaires, qui ont visé à approfondir les savoirs des juges en matière de cadres internationaux et régionaux sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Presque 900 participants de 42 pays africains ont participé au MOOC pour se familiariser avec des questions relatives à la liberté d'expression, grâce à des contenus adaptés au contexte africain. Ce MOOC était basé sur un cours similaire débuté en , où plus de 7500 juges et juristes ont été formés depuis 2013.

Les projets en cours de l’UNESCO renforceront la réalisation des objectifs de développement durable, et notamment l’ODD 16 «&²Ô²ú²õ±è;Paix, Justice et Institutions efficaces&²Ô²ú²õ±è;».