´¡³¦³Ù³Ü²¹±ô¾±³Ùé

L’UNESCO forme 86 journalistes malgaches en prévision des élections 2023 à Madagascar

Les 1er et 2 mai 2023, l’UNESCO a formé 86 journalistes malgaches en prévision des élections de 2023. La formation a été dispensé par les équipes de l’UNESCO avec la participation de Mme Misako Ito, conseillère régionale pour la communication et l'information au Bureau régional multisectoriel de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est à Nairobi.
WPFD Madagascar 2023 - training for journalists

Article publié le 19/05/23


Basée sur les modules 1 et 2 des ressources de l’UNESCO « Liberté d’expression et élection Â», elle a été suivie en format hybride via le réseau de salles de presse que l’UNESCO a appuyé en 2021 dans le cadre du projet GOUDMADA. Ce système a permis la participation de 86 journalistes à Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajunga, Tulear et Diego.

En tant que journaliste et citoyenne, la formation m’a amené à ouvrir les yeux face aux conséquences de la désinformation. Dans un contexte électoral dans lequel nous sommes, les moyens techniques suggérés par les formateurs m’aideront sûrement à délivrer des informations claires et neutres, base du travail journalistiques. 

Rova Christiane Andriantsileferintsoajournaliste de 26 ans du réseau MALINA

La formation a également mis en exergue le manque d’équivalent en malgache des termes désinformation, mésinformation et malinformation, pouvant être des obstacles à l’appropriation locale de ces concepts.

En parallèle, l’UNESCO a également organisé des Master Class pour 300 étudiants, une diffusion de la campagne « Tout va bien Â» via les réseaux sociaux ainsi qu’un débat radiophonique « rétrospective sur la liberté de la presse et la liberté d’expression pour construire un avenir des droits Â».

Campagne "Tout va bien" traduite en malgache
Campagne "tout va bien" traduite en malgache

2023 est une année électorale pour Madagascar, une période cruciale pour protéger la liberté d’expression, lutter contre les fausses nouvelles et les discours de haine, qui prolifèrent notamment sur internet et les réseaux sociaux. Plusieurs actions doivent être entreprises pour renforcer le droit à la liberté d’expression. Les formations seront suivies d’actions par les réseaux de journalistes sur place et de formations complémentaires par les partenaires à Madagascar.