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Quel rôle de leadership les filles et les femmes jouent-elles dans les actions pour assurer la #ContinuitéPédagogique ?

A l’occasion de la 65e session de la (CSW65), l’UNESCO met en valeur le rôle crucial des filles et des femmes en tant que leaders de la jeunesse, défenseures de la communauté, enseignantes et décideuses pour assurer la continuité de l’apprentissage et la rescolarisation des filles et des jeunes femmes

Le thème prioritaire de la CSW65 reconnaît l’importance d’une participation et d’une prise de décision pleines et effectives des filles et des femmes dans la vie publique, ainsi que de l’élimination de la violence, éléments essentiels à la réalisation de l’égalité des genres et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.

Avec l’UNGEI, Plan International et le Groupe des amis de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie, l’UNESCO organise en marge de la CSW65 un « Filles et femmes : au premier plan pour garantir la #ContinuitéPédagogique ».

L’événement offrira un espace de dialogue intergénérationnel et présentera les mesures extraordinaires prises par des filles et des femmes extraordinaires de tous âges et dans tous les contextes pour soutenir la continuité de l’apprentissage des filles lors de la fermeture des établissements scolaires, ainsi que leur rescolarisation.

Ces leaders parleront au nom des millions de filles à risque dont la voix ne sera pas entendue. Elles mettront en avant la nécessité essentielle d’une reconstruction basée sur des systèmes d'éducation transformateurs de genre, qui mettent fin aux normes de genres néfastes, libèrent les filles et les garçons de leurs aspirations étroites et leur permettent de travailler ensemble en classe aujourd'hui pour un monde plus égalitaire demain.

L’éducation complète à la sexualité (ECS), en tant qu’outil pour l’égalité des genres et de travail sur les normes sociales, ainsi que pour la promotion des droits des femmes et des filles sur la voie du leadership, est un autre objectif de l’engagement de l’UNESCO à la CSW65.

Aux côtés du Gouvernement suédois et de la Commission européenne, l’UNESCO a participé à un , « Générer l’autonomisation, autonomiser les générations Â», examinant comment l’intégration de l’ECS dans les programmes d’enseignement constitue un facteur de promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, dotant les filles et les garçons des connaissances, des compétences, des attitudes et des valeurs nécessaires pour protéger leurs droits à leur intégrité corporelle, à leur bien-être et à leur dignité.

 Le l’UNESCO a rejoint ONUSIDA, FNUAP, UNICEF et ONU-Femmes pour un événement sur l’initiative #EducationPlus « Pour la justice de genre pour les adolescentes et les jeunes femmes d’Afrique subsaharienne Â», tandis que le , l’UNESCO s’associe au ministère néerlandais des Affaires étrangères, à Sonke Gender Justice et à Frontline AIDS pour un événement sur le thème « Défendre l’ECS et contrer l’opposition » à travers des perspectives d’Afrique de l’Est et australe.

En avril 2020, la scolarité de plus de 1,5 milliard d’apprenants dans plus de 190 pays a été perturbée par les fermetures nationales d’écoles visant à contenir la propagation du COVID-19. Un an après le début de la crise, plus de 800 millions d’apprenants ne sont toujours pas scolarisés. En moyenne, les apprenants perdent les deux tiers d’une année scolaire et plus de 20 millions de filles risquent d’abandonner leurs études.

Cette perturbation de l’éducation, sans précédent, menace de faire reculer les gains substantiels réalisés en matière d’éducation des filles au cours des dernières décennies, avec des effets immédiats et à long terme plus vastes sur la réalisation des Objectifs de développement durable, y compris ceux liés à la réduction de la pauvreté, à la santé et au bien-être, à une éducation de qualité inclusive et à l’égalité des genres.

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Photo: Riccardo Mayer/Shutterstock.com