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L’UNESCO soutient le rapprochement des conseils de presse d’Europe du Sud-est avec leurs homologues européens

Dans le cadre du projet conjoint de l’ONU et de l’UNESCO « Transparence des médias en Europe du Sud-est », quatre représentants des conseils de presse d’Europe du Sud-est ont participé la semaine dernière à la réunion annuelle de l’Alliance des conseils de presse indépendants d’Europe (AIPCE), un réseau européen d’organismes indépendants de régulation de la presse écrite et de l’audiovisuel. La 15e réunion annuelle de l’Alliance s’est déroulée à Tel-Aviv les 10 et 11 septembre 2013.
Lancé en janvier 2013, le projet « Transparence des médias en Europe du Sud-est vise entre autres buts à donner plus d’autorité dans cette région aux conseils de presse, qui se sont avérés essentiels à la préservation de la liberté des médias. Ils garantissent le respect des codes d’éthique et répondent aux plaintes des lecteurs et des spectateurs, prouvant ainsi qu’ils aident les professionnels des médias à s’affranchir des pressions économiques et politiques officieuses et à gagner la confiance des consommateurs de médias.
La présence à la réunion de l’AIPCE des représentants des conseils de presse de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, de Serbie et du Kosovo (ce dernier administré par la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo dans le contexte de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1244) leur a permis d’entrer en contact avec des conseils de presse solidement établis en Europe, et de recueillir des informations de première main sur la façon de diriger de tels organismes. Le partage de l’expérience et du savoir-faire dans ce domaine s’inscrit dans une stratégie visant à pérenniser les conseils de presse d’Europe du Sud-est.
Le président Shimon Peres a ouvert la conférence par un discours saluant le 50e anniversaire du Conseil de presse d’Israël. Des professionnels des médias d’envergure internationale ont rejoint les représentants des conseils de presse pour partager leurs opinions et leurs idées sur les questions que soulève la numérisation concernant l’éthique et la régulation des médias.