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© UNESCO/ Léonie Marin/Niger

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel », la première réunion du comité de coordination du projet s’est tenue en ligne le 19 mai 2021. Ce comité a réuni dix bureaux, antennes et instituts spécialisés de l, des représentants de , de l’, des partenaires techniques et financiers et fut l’occasion pour les participants d’un riche partage d’informations et d’expériences.

Le Président dudit comité M. Guillaume HUSSON, Chef du secteur É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô du , a mentionné que « cette première réunion permet de fournir à l’ensemble des participants une vision d’ensemble du projet, mais également de discuter des orientations à donner pour les activités à venir ». « L’aspect régional du projet est très important. Il faut donc tirer le maximum de cette approche régionale » a souligné Mme. Sonia GODINHO, gestionnaire du projet à l’Union européenne.

Le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel », financé par l’ et mis en œuvre par l’, vise à améliorer les résultats d’apprentissage des enfants à travers l’amélioration des qualifications, de la politique et de la gestion des enseignants dans les pays du G5 Sahel.

Lors de la réunion, il a été rappelé que les politiques enseignantes différaient d’un pays à un autre. Une cartographie et un état des lieux sont actuellement menés dans chacun des cinq pays du G5 Sahel afin d’avoir une vision globale des actions en cours sur la gouvernance, la gestion et la formation initiale et continue des enseignants. Plus précisément, concernant l’étude cartographique des politiques enseignantes, un questionnaire a été élaboré pour évaluer la qualité de la politique enseignante de chaque pays. En fonction des résultats obtenus, les documents opérationnels du pays seront mis à jour. 

Il a été rappelé la nécessité de capitaliser sur les études et outils existants afin de pouvoir les reverser dans la mise en œuvre du projet. La plateforme , mais également un certain nombre d’analyses sectorielles en cours devraient permettre une telle capitalisation.

Par ailleurs, l’initiative de la cartographie menée par la sur la formation initiale et continue des enseignants a été soulignée. En effet, la nécessité de mettre en place des stratégies nationales de formation continue ; la formation initiale des enseignants ne permettant pas nécessairement d’avoir des enseignants qualifiés en effectifs suffisants pour atteindre les objectifs de la qualité de l’éducation.

La dynamique participative est inscrite au cÅ“ur de la conceptualisation du projet. De ce fait, la synergie d’action demeure la clé de voute dans la mise en Å“uvre du projet, et ce principe a été réaffirmé tout au long de la réunion. Des engagements ont été pris pour garantir cette synergie entre les équipes nationales de l’U±··¡³§°ä°¿, les partenaires techniques et financiers, et les autres projets en cours. Ainsi, des rencontres bilatérales approfondies avec des partenaires clés comme l seront organisées pour actualiser les notes conceptuelles afin de mettre en Å“uvre des activités qui soient adaptées à la spécificité de chaque contexte national.

Les défis auxquels font face l’ensemble des pays du G5 Sahel étant similaires (situation sécuritaire préoccupante, Indices de Développement Humain faibles, écart important entre le nombre d’enseignants formés et la population d’âge scolaire), un cadre d‘action commun, spécifique aux cinq pays, sera mis en place.