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Il y a cinq ans, le a été créé afin de mettre en valeur des travaux remarquables pour l’avancement de l’éducation des filles et des femmes. Unique par son mandat, le Prix a été le premier à se focaliser sur les efforts déployés pour améliorer et promouvoir les perspectives éducatives des filles et des femmes. Aujourd’hui, cinq ans plus tard et avec l’expérience des bonnes pratiques de dix lauréats de toutes les régions, nous examinons sa croissance et son impact au fil des ans.

Un appel mondial à l’action 

Depuis sa création, le Prix a touché plus de 110 pays de toutes les régions du monde grâce aux appels à candidatures des cinq dernières années. Cet intérêt international démontre la nécessité d’agir et de s’engager davantage en faveur de l’éducation des filles et des femmes, une question collective que nous devons assumer ensemble.

Dans cette réserve de pratiques prometteuses, dix projets remarquables et innovants ont été récompensés en tant que champions de l’éducation des filles et des femmes à travers le monde. Les lauréats du prix se trouvent dans cinq régions, venant du Costa Rica, de l’Égypte, de l’Espagne, de l’Indonésie, de la Jamaïque, du Kenya, du Pérou, du Sri Lanka, de la Thaïlande et du Zimbabwe.

Les projets récompensés vont du soutien à l’éducation de la petite enfance, de l’accès à l’éducation et de l’éducation et la formation pour les filles et les femmes migrantes, à la violence basée sur le genre, à l’intégration de l’égalité des sexes dans l’éducation scolaire, aux compétences numériques pour les filles et à la participation des filles à l’éducation en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM).

Un précieux levier

Le Prix est le fruit de l’engagement de l’UNESCO en faveur de l’avancement de l’accès des filles et des femmes à l’éducation et de l’autonomisation par l’ l’une des deux priorités mondiales de l’Organisation. Il contribue directement au Programme de développement durable à l’horizon 2030, notamment à l’Objectif de développement durable (ODD) 4 sur l’éducation et à l’ODD 5 sur l’égalité entre les sexes.

En mettant en évidence les bonnes pratiques dans ce domaine, le Prix encourage et inspire les parties prenantes et les praticiens à développer des projets ayant un impact, innovants et durables afin d’améliorer l’éducation des filles et des femmes.

Il contribue également à bâtir une communauté de pratique facilitant le partage des connaissances et de l’expérience, où les parties prenantes apprennent les unes des autres et coopèrent à l’avancement de l’éducation des filles et des femmes. Portant haut le pavillon de l’éducation des filles et des femmes, le Prix a renforcé la sensibilisation et l’engagement en faveur des questions d’égalité des genres en général et plus spécifiquement de l’avancement de l’éducation des filles et des femmes.

Une ressource sur fond de défis mondiaux

La pandémie de COVID-19 a perturbé l’éducation de 1,5 milliard d’apprenants dont, au plus fort de la crise, 767 millions de filles et de jeunes femmes. Cette crise a exacerbé les défis existants liés au genre et menace d’inverser les progrès réalisés depuis l’adoption du Programme d’action de Beijing en 1995. L’UNESCO estime que plus de 11 millions de filles pourraient ne pas retourner à l’école.

Le Prix est plus important que jamais en ces temps difficiles. Il est essentiel de mettre en évidence les innovations qui peuvent nous aider à œuvrer en faveur d’un avenir d’égalité, pour répondre aux défis mondiaux liés à l’éducation des filles et des femmes.

Les lauréats nous rappellent qu’ensemble, nous pouvons faire en sorte que chaque fille et chaque femme reçoive une éducation et bénéficie d’un avenir prospère. Que ce soit à l’échelon local, national ou mondial, tous les membres de la communauté éducative ont un rôle à jouer.

Vous aussi pouvez y contribuer. Rejoignez la campagne de la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO pour garantir la pour les filles et les femmes du monde entier.

Un impact direct sur les communautés

Pour les lauréats, l’octroi de ce Prix a renforcé la crédibilité et la visibilité de leur travail dans leurs régions, pays et communautés, leur permettant de favoriser la collaboration avec les parties prenantes nationales, d’avoir la capacité d’impacter les politiques susceptibles d’aider des milliers de personnes et d’étendre la portée de leur travail. Par exemple :

• Le du Zimbabwe a obtenu un financement continu sécurisé par différentes sources pour intensifier son projet de lutte contre la violence sexuelle et d’autonomisation des femmes dans les établissements d’enseignement supérieur. En 2019, il a célébré l’élection de la première femme présidente du Conseil des représentants des étudiants de l’Université du Zimbabwe, ce qui a conduit à un changement important des mentalités à l’origine de la violence sexuelle dans les universités.
• La du Pérou a créé le premier « Musée des sciences ambulant » au profit des filles vivant dans des communautés rurales difficiles d’accès. En 2020, pour répondre à la crise de la COVID-19, elle a élargi ses travaux et conçu des ateliers scientifiques périscolaires pour les filles âgées de 8 à 11 ans des communautés urbaines et rurales.
• Le de la Jamaïque a fourni aux adolescentes des ressources et des conseils afin qu’elles poursuivent leurs études tout en étant enceintes puis jeunes mères, contribuant ainsi à l’amélioration des résultats du certificat de fin d’études secondaires des Caraïbes 2019 par rapport aux années précédentes. Il a également rénové le dortoir du Centre Kingston qui accueille les filles des régions rurales pendant la période des examens.

Cette année, le Prix qui contribuent à accroître la participation des filles et des femmes dans le secteur émergent des technologies au Sri Lanka, et à améliorer l’accès à une éducation primaire de qualité pour les enfants vulnérables, y compris les filles, dans les zones les plus difficiles d’accès du Kenya. Le Prix a été créé en 2015 avec le financement du Gouvernement de la République populaire de Chine.