´¡³¦³Ù³Ü²¹±ô¾±³Ùé
Prévention de l’extrémisme violent

Etude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques sur la prévention de l’extrémisme violent
Dans le cadre du partenariat de l'UNESCO avec le Ministère de l'Education nationale marocain, une séance de restitution de résultats a eu lieu le 30 novembre 2018 à Rabat.
Ces résultats (ajouter le lien vers les résultats) sont le fruit de l’étude menée dans le cadre du projet de « Prévention de l’Extrémisme Violent à travers l’éducation et les médias au Maroc », né de la coopération entre l’UNESCO et le Canada.
[Avec la participation de l’AREF de Fès-Meknès, partenaire principal et hôte de ce projet pilote, et en présence du Directeur des Curricula et des représentants de la Direction de la Vie Scolaire du Ministère de l’Education Nationale, ainsi que les responsables d’associations œuvrant dans le secteur de l’éducation non formelle dans la région de Fès-Meknès, cet événement a aussi été l’occasion de lancer la phase suivante du projet qui vise le développement d’outils et de matériels de formation pour le renforcement des capacités des éducateurs dans le secteur.
Dans ce sens, l’UNESCO organisera des journées de sensibilisation et des séances de formation sur le terrain afin d’aider à véhiculer les valeurs inhérentes à la Citoyenneté Mondiale dans l’environnement proche des apprenants du secteur non formel.]
Ce focus groupe était le premier d’une série de rencontres menées dans le cadre d’une consultation nationale au Maroc sur les questions de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation. L’atelier avait pour objectif d’associer les jeunes au projet dans un premier temps, mais aussi de réunir leurs points de vue sur la question, et de recueillir leurs propositions pour faire du système éducatif un outil de renforcement de la résilience.
Les étudiants, issus de différentes nationalités et d’horizons variés, ont défini l’extrémisme violent comme « une idéologie qui divise le monde en deux (ceux qui sont " pour" et ceux qui sont " contre" cette idée), en utilisant la violence et en cherchant à produire un impact psychologique tel que la peur chez les personnes " contre" ». Cependant, ils ont ajouté qu’ « il est parfois difficile d’identifier l’extrémisme violent parce que certains discours sont normalisés », et c’est la raison pour laquelle il leur semble primordial de mener des études qui contextualisent l’extrémisme violent, et qui permettent d’élucider ses spécificités et ses différences. Les participants ont ensuite travaillé en groupe afin de définir des pistes d’action efficaces relatives à trois axes principaux :
- La perception des jeunes étudiants quant à la présence de l’extrémisme violent au sein des établissements d’enseignement et à l’impact de l’éducation sur le comportement (violent ou pacifique) des apprenants ;
- La vision des jeunes à propos d’une éducation qui met à la disposition des apprenants les moyens pour devenir les promoteurs actifs de sociétés plus pacifiques, tolérantes et inclusives ;
- Le rôle et la place des jeunes dans le processus de prévention de l’extrémisme violent par l’éducation.
Enfin, les étudiants ont préconisé « l’organisation de sessions d’apprentissage sur la communication non violente en cas de conflits, l’organisation de discussions entre anciens extrémistes violents et étudiants afin qu’ils soient davantage sensibilisés et mis en garde contre la propagande, et le développement d’opportunités d’engagement d’étudiants dans des activités de services publiques ».
La seconde rencontre, a aussi eu lieu le 1er mars 2019 à l’EGE et a tenté cette fois d’ouvrir le débat sur la situation et l’avenir du système éducatif marocain dans la prévention de l’extrémisme violent avec une dizaine de chercheurs et experts qui ont travaillé sur la question. La rencontre a permis de faire ressortir, sur la base des expériences nationales en la matière, les divers types de contribution de l’éducation et du système éducatif à la lutte contre le phénomène, de faire le diagnostic du système éducatif marocain en rapport avec le problème en question, et de faire ressortir les possibilités de lutte par l’éducation contre ce problème.
La troisième rencontre mettra en dialogue les décideurs impliqués dans l’éducation, la prévention de la violence et la jeunesse avec l’objectif de formuler des recommandations afin de mettre en place une stratégie de lutte contre l’extrémisme violent par l’éducation et qui implique les jeunes. La rencontre aura lieu le 15 mars 2019, à l’EGE.
Le projet « Prévention de l'extrémisme violent par l'autonomisation des jeunes en Jordanie, en Libye, au Maroc et en Tunisie» ambitionne d’activer le pouvoir transformateur de l’éducation, des sciences, de la culture et des médias pour renforcer la résilience des jeunes femmes et hommes. Il vise à équiper les jeunes femmes et hommes avec les valeurs, les connaissances, les capacités et les compétences nécessaires pour devenir de réels acteurs du changement.
Ressources :
Contact : Aicha Knidiri