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Promouvoir la liberté de la presse auprès de la profession juridique du monde entier

Organisée le 23 novembre 2020 par l’Institut des Droits de l’homme de l’AIB (), la session a débuté par un message du Ministre des affaires étrangères canadien François-Philippe Champagne, et a réunie les participations du Baron Ahmad de Wimbledon, Ministre des Droits de l’homme au Ministère des affaires étrangères, du Commonwealth, et du développement (FCDO) du Royaume-Uni, de l’avocate Amal Clooney, et du journaliste d’investigation Matthew Caruana Galizia.
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Champagne a affirmé que la « communauté juridique internationale peut être un allié puissant quant à nos efforts de protection des journalistes et de préservation de la liberté des médias », et a déclaré « qu’il est essentiel que nous prenions des mesures, individuellement et collectivement afin de relever ces défis [concernant la liberté des médias] ; notre action doit être fondée sur les droits de l’homme et tirer parti du système multilatéral ».
En tant que co-Président de la , le Ministre Champagne a rappelé que « depuis sa création lors de la Conférence mondiale sur la liberté des médias à Londres l’année dernière, la Coalition a augmenté le nombre de ses membres, a coordonné son activité diplomatique sur le terrain, et s’est prononcée sur plusieurs questions de préoccupation majeure ; elle nous apporte un mécanisme unique grâce auquel nous pouvons coordonner notre action ». Il a également mentionné le au Fonds mondial de défense des médias, administré efficacement par l’UNESCO ».
Le Ministre du Royaume-Uni, Baron Ahmad, a annoncé que la Coalition pour la liberté des médias va bientôt atteindre 42 membres, et a rappelé ses objectifs initiaux : « Montrer l’importance de la liberté des médias et de tenir responsable ceux qui menacent cette liberté ». Il a mentionné que « lors de cette première réunion ministérielle de la Coalition pour la liberté des médias [qui a eu lieu le 16 novembre], les Etats ont noté que de nombreuses menaces contre la liberté des médias existent toujours, et la tendance croissante des attaques contre les journalistes pendant la pandémie de COVID-19 ».
« L’indépendance des médias est tout aussi importante que l’indépendance de la profession juridique » a déclaré le représentant de l’UNESCO, Guy Berger, Directeur pour la Stratégie et Politique du Secteur pour la Communication et l’information. Il a ensuite appelé la profession juridique du monde entier à maintenir et renforcer leur engagement envers la liberté des médias. Il a aussi annoncé qu’en début d’année prochaine le Fonds mondial de défense des médias publiera un deuxième appel à partenariats afin d’attribuer des subventions à des organisations locales soutenant la défense juridique des journalistes – Appel qui sera également ouvert aux membres de l’AIB établis en tant qu’entités à but non lucratif. Il a également rappelé le dialogue en cours sur la liberté d’expression avec des juges et institutions judiciaires que l’UNESCO a engagé avec ses partenaires, notamment les tribunaux régionaux des Droits de l'homme et l'Association internationale des procureurs ().
La session () a été présidée par la Barone Helena Kennedy, Directrice d’IBAHRI et membre du Groupe d’experts juridiques de haut niveau sur la liberté des médias. La co-Présidente du Panel, Mme Amal Clooney, a présenté un ensemble de recommandations visant à améliorer la mise en application de la protection juridique internationale des journalistes, qui existent actuellement « sur le papier ». Distillées par le travail du Panel, ces recommandations sont incluses dans une série de rapports récemment publiés recommandant, entre autres : d’introduire un système de visa d’urgence pour les journalistes afin de
Le premier appel à partenariats du a reçu 110 propositions de la part d’organisations sans but lucratif, de toutes régions du monde, et visant plus de 50 pays. Parmi les 44 propositions présélectionnées, 17 sont d’Afrique et une majorité vient du Sud (). Le Fonds soutient également le travail du . Ce Fonds est en synergie avec d’autres activités mises en œuvre par l’UNESCO dans le domaine de la liberté d’expression, et son action contribue à la mise en application du .