Au début de cette expérience, je ne m’attendais vraiment pas à ce que j’ai vécu. J’ai fait la connaissance de plusieurs personnes, plusieurs cultures, plusieurs domaines d’activités qui vont m’aider à m’épanouir dès à présent. Cette expérience m’a permis de me dépasser et de pouvoir m’exprimer parce que en tant que personne en situation d’handicap, je subis un certain mépris de la société. On ne m’a jamais donné l’occasion de m’exprimer et, en recevant l’appel de l’UNESCO, je me suis dit « voilà j’ai une opportunité de faire entendre la voix des personnes en situation d’handicap ». Durant la durée des travaux, j’ai beaucoup appris entre les échanges qu’il y avait avec les autres participants, il n’était pas question que ce soit une personne qui impose aux autres une décision ou une vision des choses, c’était le collectif qui était pris en compte. On pouvait voir à travers les groupes qui s’étaient formés de la joie, de l’harmonie, de l’engouement de la solidarité et tous ces paramètres m’ont forgé et continuent de me forger.
J’ai hâte à présent que la Mairie de Libreville réalise toutes les idées que nous avons développées au cours de cet atelier grâce à la méthodologie de la « Littératie du futur » de l’UNESCO. Car nombres de ces projets sont réalisables et sont susceptibles de changer le quotidien des Librevillois, notamment le « Libreville, ville propre ».