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Vulgarisation des outils de collecte, d’analyse et d’accessibilité aux données hydrologiques

Il en a été question à l’atelier dédié à l’évaluation de ces outils, organisé par Le Programme Hydrologique Intergouvernemental (PHI) de l’UNESCO le 17 octobre 2024.
Au lancement de l'atelier dur les données hydrologiques

Le bureau de l’UNESCO en RDC qui a abrité les travaux, a mis l’accent sur ses actions dans le secteur de l’eau, par la présentation de l’outil WINS du PHI. Cet outil centralise les données des Etats alors qu’au niveau national, les modèles CB-CIS du CRREBAC (Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo, UNIKIN) ainsi que le modèle du CHIC (Centre Hydro-Informatique de Congo, DRE-MEDD) sont présentés comme des outils de production de données qui devraient être inclus dans le cadre de production des données nationales du comité national PHI.

Les 15 participants, dont 3 femmes, parmi lesquels des professeurs d’université, cadres supérieurs des ministères, experts et chercheurs ont, dans leurs interventions, peint le tableau de la situation de la gestion des ressources en eau en RDC ; de la disponibilité et l’accessibilité de ces données ainsi que des outils disponibles.

De la présentation d’activités du CHIC dans la production des données hydrologiques et climatiques ; en passant par celle de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) sur les défis de gestion des ressources hydrologiques en RDC et celle du CRREBAC sur le CB-CIS, un outil de gestion intégré des ressources en eau du bassin du Congo ; les échanges ont révélé une fragmentation des responsabilités et des moyens financiers alloués au secteur de l’eau.


A l’issue des discussions, les différents intervenant en ont appelé à la priorisation des méthodes et structuration de l’action de production des données hydrologiques. Mais aussi au mapping des acteurs et à la typologie des données disponibles ; en vue de faire face aux défis croissants tels que le changement climatique, l’urbanisation rapide et la pression sur les ressources en eau.

Discussions entre participants à l'atelier sur les données hydrologiques
Discussions entre participants à l'atelier sur les données hydrologiques

Les experts impliqués dans la gestion et l’utilisation des ressources en eau estiment, donc qu’améliorer la gestion des données hydrologiques en RDC nécessite une meilleure cartographie des acteurs, afin de coordonner les actions, prioriser les méthodes et valider les données.
Il sied de retenir que la RDC dispose de 52% des ressources en eau douce d’Afrique, de 3 bassins hydrographiques et de plus de 100 mille MW potentiels d’électricité.