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Directrice générale de l’UNESCO depuis 2017, Audrey Azoulay a engagé un vaste programme de Transformation Stratégique de l’Organisation visant à placer l’UNESCO au cœur des enjeux du XXIe siècle et à lui permettre de répondre aux grands défis de notre époque. Elle a ainsi lancé plusieurs projets : la protection du patrimoine culturel, à travers l’initiative Faire revivre l’esprit de Mossoul en Iraq, la réalisation de l’objectif d’éducation de qualité pour tous, notamment pour toutes les filles et toutes les femmes, et le renforcement du rôle de l’UNESCO en tant que laboratoire d’idées et de réflexion mondiale sur des enjeux comme le développement durable et l’éthique de l’intelligence artificielle. Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration, Audrey Azoulay est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’un Diploma of Business Administration de l’Université de Lancaster (Royaume-Uni). Evoluant dans le secteur de la culture depuis le début de sa carrière, elle a, entre autres, travaillé au financement du secteur audiovisuel public français puis à la réforme et à la modernisation des systèmes français d’aide au cinéma. Ministre de la Culture, elle s’est notamment très fortement engagée pour la protection du patrimoine en danger, en particulier au Moyen Orient. Elle s’est attachée également à favoriser l’accès à la culture auprès des enfants avec le lancement de programmes d’éducation artistique et culturelle (programmes « Création en cours » et infrastructures culturelles innovantes « Microfolies »). Audrey Azoulay s’attache à positionner l’UNESCO comme plateforme de coopération humaniste, enceinte productrice de normes et agence d’experts qui participe à diffuser le savoir et la connaissance dans le monde auprès du plus grand nombre.

Maria Ressa est la cofondatrice et directrice générale de Rappler. En octobre 2021, elle a été l'un des deux journalistes lauréats du prix Nobel de la paix. Elle a également reçu le Prix Mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano en 2021. Maria Ressa a été nommée par le Secrétaire général des Nations unies pour faire partie du groupe de direction du Forum sur la gouvernance de l'Internet (FGI), pour la période 2022-2023. Ce panel est composé de 10 personnalités de haut niveau dans le domaine de la politique numérique.

Carole Cadwalladr est une journaliste de renom, nominée au prix Pulitzer et travaillant pour The Guardian. Elle est aussi rédactrice de reportages pour l'Observer ainsi qu’enquêtrice sur Cambridge Analytica. Elle travaillait auparavant au Daily Telegraph, et a été nominée pour de nombreuses distinctions.  Cadwalladr a été finaliste du prix Pulitzer du reportage national en 2019, recevant des éloges pour son enquête et sa couverture de Cambridge Analytica et de son rôle dans le Brexit. En avril 2019, Cadwalladr a donné une conférence TED, "Facebook's role in Brexit - and the threats to democracy", concernant les liens constatés entre Facebook et le vote du Brexit.  Cette conférence a été acclamée dans le monde entier, mais a également déclenché un procès de trois ans qui a été gagné par Carole en juin 2022.  Ce procès est l'un des nombreux procès intentés contre elle et d'autres journalistes de premier plan. Certains estiment que ces procès sont motivés par des individus et des entreprises puissants cherchant à embourber la presse dans des défenses juridiques coûteuses et longues (ces procès sont appelés procédures-bâillons ou SLAPP). Carole a été présentée dans le documentaire Netflix salué par la critique "The Great Hack" et a remporté d'autres prix, notamment les British Journalism Awards : Technology Journalism Award en décembre 2017 et The Orwell Prize for political journalism en 2018. Elle est l'auteur de The Family Tree, publié en 2006, et qui a été présélectionné pour le prix des écrivains du Commonwealth 2006.  Elle travaille actuellement sur un nouveau livre. 

Propriétaire de l'une des chaînes YouTube les plus populaires du Brésil, avec plus de 44 millions d'abonnés, Felipe Neto est devenu l’une des voix les plus importantes en faveur de la démocratie dans le pays. Il se distinguait déjà comme le deuxième youtubeur le plus regardé au monde, et figurait également sur la liste du magazine étasunien TIME comme l'une des 100 personnes les plus influentes de la planète. Il a conçu et fondé l'Institut VERO, une organisation axée sur le développement de projets d'éducation numérique et la lutte contre les fausses informations en ligne. En 2021, il a également créé l'initiative "Cala Boca Já Morreu", qui vise à garantir les droits individuels des citoyens, à défendre la liberté d'expression et la manifestation publique ou la critique envers toute autorité publique. Le journal New York Times, la même année, a publié une vidéo sur les critiques de Neto concernant l'ex-président Jair Bolsonaro et la crise du coronavirus au Brésil. Récemment, il a atteint plus de 200 millions de vues sur des vidéos dans lesquelles il réfute des fausses informations pendant la période électorale brésilienne.

Patrícia Campos Mello est reporter et chroniqueuse au journal Folha de São Paulo. Elle a reçu le Prix Maria Moors Cabot de l'université Columbia en 2020 et le Prix international de la liberté de la presse du Comité pour la protection des journalistes en 2019. Depuis 2014, elle enquête sur des opérations d'influence et l'utilisation de WhatsApp et des réseaux sociaux pour diffuser de la désinformation politique. Ses reportages ont conduit le système judiciaire brésilien à modifier la réglementation électorale. Elle est l'auteure du livre "A máquina do ódio", sur les campagnes de désinformation des leaders populistes au Brésil, en Inde et aux États-Unis. 

Christophe Deloire est le secrétaire général et directeur exécutif de Reporters sans frontières (RSF) depuis 2012. Il est également le président du Forum sur l'information et la démocratie, qui est l'organe de mise en œuvre du Partenariat sur l'information et la démocratie, signé par 50 pays. Il a dirigé l'une des principales écoles de journalisme françaises, le CFJ, de 2008 à 2012. Auparavant, il a été journaliste d'investigation pour le magazine d'information français Le Point de 1998 à 2007. Il a également travaillé pour les chaînes de télévision ARTE et TF1, réalisé des films documentaires, dirigé plusieurs auteurs et publié de nombreux livres à succès.

Helani Galpaya est directrice générale de LIRNEasia, un think tank pro-pauvres et pro-marché qui travaille sur les questions de politique numérique dans toute la région Asie-Pacifique.  Le travail de recherche et d'influence politique d'Helani est centré sur l'inclusion numérique, la réglementation des plateformes et des contenus, les données et la justice algorithmique, et la numérisation pour le développement économique. Helani est membre du comité de rédaction de la revue Information Technology and International Development, du conseil d'administration du Global Partnership for Sustainable Development Data (GPSDD), et du groupe de travail sur l'innovation et la commercialisation du Global Partnership on AI (GPAI). Elle a été membre du groupe consultatif multipartite (MAG) du Forum sur la gouvernance de l'Internet des Nations unies, du conseil consultatif de l'initiative "Harnessing and Sharing Economy for Local Development" du Centre for Implementation of Public Policies promoting Equity and Growth (CIPPEC) en Argentine, et conseillère chargée de combler le fossé entre les sexes auprès du groupe de travail de la Commission sur les larges bandes des Nations unies.

Pansy Tlakula, avocate, a étudié le droit à l'Université de Witwatersrand avant d'obtenir une maîtrise en droit à l'Université de Harvard. Elle a occupé plusieurs postes influents. Pansy Tlakula a été membre de la Commission sud-africaine des droits de l'homme de 1995 à 2002. Elle a été nommée directrice générale des élections de la Commission électorale d'Afrique du Sud de 2002 à 2011. En 2011, elle a été nommée présidente de la Commission électorale d'Afrique du Sud jusqu'en 2014. En 2005, elle a été nommée membre de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP). Elle a servi la CADHP pendant 12 ans, jusqu'en novembre 2017. Elle a occupé les mandats de Rapporteuse spéciale sur la liberté d'expression et l'accès à l'information, de présidente du groupe de travail sur les questions spécifiques liées au travail de la Commission africaine et, entre 2015 et 2017, elle a été présidente de la CADHP. En janvier 2020, elle a commencé un mandat de quatre ans en tant que membre du Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale. Elle a été chancelière de l'Université de technologie de Vaal de 2010 à 2014.

Nizar est membre de l'équipe de direction mondiale de PwC en charge du gouvernement et des services publics, et est le Global Digital Leader G&PS et Partner au sein de PwC France & Maghreb en charge du développement international auprès des institutions internationales. Ancien ministre des Finances de la République tunisienne, Nizar a 25 ans d'expérience dans les domaines de la finance, de l'industrie, des nouvelles technologies, de la transformation numérique, du renforcement du secteur public et de la modernisation des entreprises, et intervient au niveau mondial.

Mira Milosevic dirige depuis 2017 le Forum mondial pour le développement des médias (Global Forum for Media Development, GFMD), la plus grande communauté mondiale du secteur du développement des médias et du soutien au journalisme. En tant que directrice exécutive, elle oriente la collaboration du GFMD avec les institutions et les acteurs dont les politiques et les pratiques ont un impact sur la capacité du journalisme à se maintenir en tant que bien public. Par ses interventions, ses écrits et son engagement stratégique auprès de l'ONU (notamment l'UNESCO, l'ECOSOC et le Forum sur la gouvernance de l'Internet, où le GFMD facilite la Coalition dynamique sur la durabilité du journalisme et des médias d'information), de l'OCDE, de l'OSCE, de la Coalition pour la liberté des médias et d'autres organisations ; Mira veille à ce que les éléments probants du "pourquoi" et du "comment" soutenir les médias indépendants - et leur intersection avec l'économie, la technologie et les droits de l'homme - soient entendus et pris en compte. Avant de rejoindre le GFMD, elle a rédigé les rapports World Press Trends, la source mondiale de données et d'analyses la plus fiable sur l'industrie internationale de la presse. 

Sous-Directeur général pour la communication et l'information à l'UNESCO depuis 2021, le Dr. Tawfik Jelassi est responsable des programmes de l’Organisation visant à promouvoir la liberté d’expression, mener la transformation digitale, élaborer une stratégie quant au rôle des TIC dans l’éducation, et édifier des sociétés du savoir inclusives. Il est titulaire d’un doctorat en informatique des organisations obtenu à l’Université de New York et de diplômes d’études approfondies de l’université Paris-Dauphine. Ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l'information et de la communication en Tunisie, ainsi que doyen et professeur, il possède une vaste expérience internationale dans l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et les technologies numériques.

Andrew Puddephatt est un expert en politique de l'internet qui se concentre sur l'intersection entre la politique de l'internet et les droits humains. Consultant de longue date pour l'UNESCO, il est le directeur et fondateur de Global Partners & Associates Ltd, une entreprise à but social qui promeut la démocratie et les droits humains en ligne. Il préside la Fondation Internet Watch, un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni qui travaille avec l'industrie de l'internet pour supprimer les images d'abus sexuels d'enfants en ligne, et préside également International Media Support, une ONG basée au Danemark qui promeut les médias indépendants dans les zones de conflit. Il est le vice-président de la fondation philanthropique Sigrid Rausing Trust. En 2003, il a été décoré de l'Ordre de l'Empire britannique pour services rendus aux droits humains.

Ian est vice-président de la section des nouvelles internationales de l'Associated Press. Il élabore actuellement une stratégie d'entreprise pour la gestion des crises, l'analyse des risques, les relations gouvernementales et la sécurité des journalistes. Il a travaillé dans le monde entier en tant que reporter, rédacteur et manager pendant près de trois décennies, dirigeant des équipes couvrant la montée du groupe État islamique, les guerres à Gaza, en Libye, au Yémen et en Ukraine, les turbulences économiques mondiales et la pandémie de COVID-19. Il a interviewé des dirigeants mondiaux tels que le Bélarusse Alexandre Loukachenko, le Syrien Bachar al-Assad, le Vénézuélien Nicolas Maduro et l'Égyptien Abdel Fatah al-Sisi. Il excelle dans les situations de résolution de crise et a ces dernières années contribué à la libération de journalistes emprisonnés en Chine, au Myanmar et en Éthiopie. Auparavant, il a notamment dirigé la couverture médiatique de l'AP au Moyen-Orient, depuis Le Caire, et en Europe centrale et orientale, depuis Prague.

Présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Maroc depuis le 3 décembre 2018. De 2007 à 2018, elle a occupé plusieurs postes au sein de la diplomatie marocaine : secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Coopération, Ambassadrice du Royaume du Maroc auprès de la République tunisienne et Ambassadrice du Royaume du Maroc auprès de la République de Bulgarie et de la République de Macédoine. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences de l'information et de la communication. Elle a également occupé le poste de directrice de la radio nationale et de directrice de l'Institut supérieur de l'information et de la communication où elle a été enseignante-chercheuse pendant plus de 20 ans. Elle a par ailleurs une longue expérience de consultante internationale dans le domaine du journalisme, de la communication et de la formation des journalistes. Elle a publié plusieurs articles, études et livres sur les médias, la communication et les droits des femmes.

Bertrand de La Chapelle est le directeur exécutif et cofondateur du réseau Internet & Jurisdiction Policy Network et le cofondateur et Chief Vision Officer de l'initiative Datasphere. Depuis plus de 15 ans, il est un promoteur déterminé et un pionnier de la mise en œuvre de processus de gouvernance multipartite, s'appuyant sur son expérience diversifiée en tant que diplomate de carrière, acteur de la société civile et entrepreneur technologique. Il a précédemment été directeur du conseil d'administration de l'ICANN (2010-2013), ambassadeur thématique et envoyé spécial de la France pour la société de l'information (2006-2010) et participant actif du Sommet mondial sur la société de l'information (2002-2005), où il a encouragé le dialogue entre la société civile, le secteur privé et les gouvernements.

Daniel Motaung est un ancien modérateur de contenu de Facebook qui a dénoncé les mauvaises conditions de travail au sein de Sama, entreprise kényane sous-traitante de Facebook. Lorsque Daniel a tenté de mobiliser plus d’une centaine de ses collègues pour de meilleures conditions de travail en 2019, Sama l'a licencié. En 2022, Daniel a intenté une action en justice à la fois contre Facebook et Sama, dans le but de les tenir responsables de pratiques d’exploitation et de répression antisyndicale. L'histoire de Daniel a fait la couverture du magazine TIME en février 2022, sous le titre "Inside Facebook's African Sweatshop". À la fin de l'année dernière, il a été nommé lauréat du prix TIME100 Next pour son leadership et pour avoir mis "un visage sur le coût humain autrement invisible de la modération des médias sociaux". Il continue de plaider pour des salaires et des conditions de travail plus équitables pour les modérateurs de contenu à l'échelle internationale, y compris au Royaume-Uni.

Irene Khan est la première femme à être nommée rapporteuse spéciale des Nations unies pour la liberté d'opinion et d'expression. Elle a été la secrétaire générale d'Amnesty International de 2001 à 2009 et la directrice générale de l'Organisation internationale de droit du développement (OIDD) de 2012 à 2019. Défenseure internationalement reconnue des droits humains, de l'égalité des sexes et de la justice sociale, elle est Distinguished Fellow à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.

Teresa Ribeiro, du Portugal, est la cinquième Représentante pour la liberté des médias de l’OSCE. Avant d'occuper ce poste, elle était secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la coopération au ministère des Affaires étrangères du Portugal, tout en étant présidente de la Commission nationale des droits de l'homme. Elle a également été secrétaire d'État aux Affaires européennes au ministère des Affaires étrangères du Portugal et secrétaire générale adjointe de l'Union pour la Méditerranée ; des postes qui lui ont permis d'acquérir une grande expérience des relations avec les institutions et les États membres de l'UE, ainsi qu'avec son proche voisinage. Tout au long de sa carrière, Teresa Ribeiro a occupé différents postes dans le domaine des médias, tels que présidente de l'Institut des médias du Portugal, présidente du Comité directeur sur les médias de masse du Conseil de l'Europe, ainsi que cofondatrice et première présidente élue du Conseil d'administration d'Obercom - Observatoire des médias. Elle est titulaire d'un diplôme en philosophie de l'Université de Lisbonne.

Churchill Otieno est un journaliste de renom avec 21 ans d'expérience dans les médias numériques. Il est le président de la Guilde des rédacteurs du Kenya et de la Société des rédacteurs d’Afrique de l’Est. Il est spécialisé dans le leadership des salles de presse, l'innovation dans les médias et la transformation numérique. Il a servi le Nation Media Group pendant 12 ans en tant que rédacteur en chef/chef du numérique, où il a dirigé la création de produits journalistiques primés. Il participe actuellement à divers projets visant à mettre en place de nouveaux modèles commerciaux pour les médias afin de garantir et de pérenniser le journalisme d'intérêt public en Afrique. Churchill est un promoteur clé de la liberté des médias et du journalisme éthique en Afrique. Il travaille actuellement à encourager la solidarité et l'excellence professionnelles comme moyen d'encourager le journalisme durable. 

Brandon Silverman est un entrepreneur, technologue et défenseur d'une plus grande transparence sur les réseaux sociaux. Il était le cofondateur et le PDG de CrowdTangle, un outil d'analyse sociale que le New York Times a qualifié de "peut-être l'outil de transparence le plus efficace de l'histoire des réseaux sociaux". CrowdTangle a été racheté par Meta en 2016 et Brandon a continué à le diriger jusqu'en 2020, date à laquelle il quitte l’entreprise suite à un débat sur la quantité d'informations que l'entreprise devait rendre publiques sur sa plateforme. Depuis lors, il travaille avec des législateurs et des organisations de la société civile du monde entier pour aider à concevoir une réglementation qui obligerait les grandes plateformes en ligne à partager davantage de données sur ce qui se passe sur leurs plateformes en temps réel.

Après avoir exercé pendant deux ans en tant que vice-président de l'ERGA (European Regulators Group for Audiovisual Media Services), Karim Ibourki a été élu président de l'ERGA de 2021 à 2022. Depuis novembre 2017, il est le président du CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel). Il est titulaire d'une licence en droit de l'Université libre de Bruxelles. Il a également obtenu, de la même université, deux masters en sciences : l'un en journalisme et communication, et l'autre en sciences politiques. Avant de rejoindre le CSA, il a été chef de cabinet du ministre président de la Fédération Wallonie-Bruxelles (2012-2015) et chef de cabinet adjoint du ministre président de la Fédération Wallonie-Bruxelles (2007-2012).

Nighat Dad est une avocate pakistanaise. Elle est la fondatrice de Digital Rights Foundation, une organisation caritative axée sur le cyber harcèlement, la protection des données et la liberté d'expression en ligne au Pakistan et en Asie du Sud. Elle est aussi membre inaugurale du conseil de supervision qui, depuis 2020, s'efforce de mieux protéger la liberté d'expression sur les plateformes de Meta en prenant des décisions indépendantes fondées sur des principes concernant des contenus importants. Elle est une féministe et une pionnière de l'activisme pour les droits des femmes au Pakistan. Dad a fait prendre conscience du patriarcat pakistanais et a éclairé sa propre expérience en tant que femme engagée dans l'activisme pour les droits numériques. Elle a notamment été nommée "Next Generation Leader" par le Time Magazine en 2015, a reçu le Dutch Human Rights Tulip Award en 2016, a reçu une bourse TED Global Fellowship en 2017,  a été nommée "Young Global Leader" par le Forum économique mondial en 2018, et a figuré parmi les 21 jeunes leaders d'Asie de 2019 par l'Asia Society.

Catalina Botero Marino est avocate, présidente de la chaire UNESCO sur la liberté d'expression de l'Universidad de Los Andes, coprésidente du conseil de supervision de Meta et membre dirigeant du Columbia Global Freedom of Expression de l'université Columbia. Elle est membre du panel de transparence externe de la Banque interaméricaine de développement, commissaire de la Commission internationale des juristes et vice-présidente du conseil consultatif de l'Institut des droits de l'homme de l'Association internationale du barreau (IBAHRI). Elle est professeure adjointe à l'Académie des droits de l'homme de l'American University et professeure invitée à l'Institut Max Planck de droit public comparé et de droit international. Elle a été rapporteuse spéciale pour la liberté d'expression de la Commission interaméricaine des droits de l'homme/OEA, doyenne de la faculté de droit de l'Universidad de Los Andes et juge associée de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'État en Colombie.

David Kaye est professeur de droit à l'université de Californie à Irvine et directeur de sa clinique de justice internationale. De 2014 à 2020, il a été le rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression. Il est également l'auteur de Speech Police : The Global Struggle to Govern the Internet (2019), président indépendant du conseil d'administration de la Global Network Initiative, et administrateur d'ARTICLE 19. Il écrit régulièrement pour des revues de droit et des médias internationaux et étasuniens. David a commencé sa carrière juridique au bureau du conseiller juridique du Département d'État étasunien, est membre du Council on Foreign Relations, et est un ancien membre du Conseil exécutif de l'American Society of International Law.

Son Altesse Royale la Princesse Rym Ali a fondé en 2007 le Jordan Media Institute (JMI), une institution à but non lucratif dont l'objectif est d'établir un centre d'excellence arabe pour l'enseignement du journalisme, avec un programme de Master et des modules de formation en parallèle. Elle est également membre du conseil des commissaires de la Commission royale du film de Jordanie depuis juillet 2005. Elle est aussi la présidente du Festival international du film d'Amman "AIFF" Awal Film depuis 2017. Avant d'épouser SAR le Prince Ali Bin Al Hussein, la Princesse Rym a longuement travaillé pour des radiodiffuseurs internationaux, notamment CNN, où elle a commencé comme productrice en 1998, puis comme correspondante à Bagdad de 2001 à 2004. Elle a également travaillé pour la BBC, Dubai TV, Bloomberg TV, Radio Monte-Carlo Moyen-Orient, et United Press International-UPI.

Julie Inman Grant est la commissaire australienne de sécurité numérique à eSafety, la première agence de régulation gouvernementale au monde qui s'engage à assurer la sécurité en ligne de ses citoyens. Avant d'entrer en fonction en janvier 2017, la commissaire Inman Grant a travaillé pendant deux décennies à des postes de direction en matière de politique publique et de sécurité dans l'industrie technologique chez Microsoft, Twitter et Adobe.

Caleb est un spécialiste des technologies de l'information et de la communication pour le développement et travaille comme responsable de l'Afrique chez Build Up. Il a plus de 10 ans d'expérience dans l'application de la technologie aux approches de consolidation de la paix pour traiter les conflits violents en Afrique. Il a mené des recherches et appliqué divers outils numériques pour traiter la violence électorale, la bonne gouvernance, l'extrémisme violent et l'atténuation des conflits. Caleb a une grande expérience de travail sur les discours de haine, la désinformation et l'incitation à la violence. Il a collaboré avec divers acteurs pour développer et mettre en œuvre des systèmes d'alerte précoce et de réponse aux conflits, cartographier numériquement des conflits, identifier et surveiller les discours haineux en ligne, développer des modules de formation sur la participation numérique dans les contextes de conflit et surveiller plusieurs élections en Afrique. Il est titulaire d'un Bsc en technologies de l'information et d'un master en information, communication et technologie pour le développement de l'université de Manchester.

Amalia Toledo travaille comme spécialiste des politiques publiques pour l'Amérique latine et les Caraïbes à la Fondation Wikimedia. Elle a consacré sa carrière à l'examen de la manière dont les développements technologiques et les politiques affectent la réalisation des droits humains et l'égalité des sexes. Elle a perfectionné ses compétences dans des rôles de coordination de projets de recherche et de plaidoyer pour des organisations internationales et à but non lucratif, contribuant ainsi à la mise en place de programmes visant à faire progresser l'égalité des sexes, à promouvoir la liberté d'expression et à protéger les groupes à haut risque tels que les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme.

Dr. Dilara Begum est professeure associée et présidente du département des études de l'information et bibliothécaire (en charge) à l'Université East West de Dhaka, au Bangladesh. Elle a été membre de l'IFLA et de l'ALP (Victoria University of Wellington, Nouvelle-Zélande). Elle a plus de 21 ans d'expérience dans la recherche, l'enseignement et la gestion de l'information. Elle a été élue présidente-C du Comité de la division professionnelle et membre du Comité de la division régionale Asie-����é����ie de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothécaires (IFLA) pour 2021-2023. En outre, elle a occupé de nombreux postes importants et diversifiés, notamment celui de secrétaire générale de DLNetSA, de coordinatrice nationale du Consortium pour l’éducation à l'information parrainé par l'UNESCO, etc. Elle a également été présidente (par intérim) de la Library Association of Bangladesh (LAB) en 2011. Elle est l'auteure de plus de cinquante publications nationales et internationales. Elle est considérée comme l'une des pionnières de la création de bibliothèques numériques au Bangladesh et comme une experte internationale dans ce domaine.

Avant de fonder The Markup, elle a dirigé des équipes d'investigation chez ProPublica et au Wall Street Journal. Elle est l'auteure de "Dragnet Nation : A Quest for Privacy, Security and Freedom in a World of Relentless Surveillance" (Times Books, 2014) et "Stealing MySpace : The Battle to Control the Most Popular Website in America" (Random House, mars 2009). Elle est titulaire d'une licence en mathématiques de l'université de Chicago et d'un MBA de l'université de Columbia.

Dr Emilija Stojmenova Duh est la ministre de la Transformation numérique de la République de Slovénie. Elle a effectué ses études universitaires à la faculté d'ingénierie électrique, d'informatique et de sciences de l'information de l'université de Maribor. Dans le passé, elle a géré le centre d’innovation numérique 4PDIH - un partenariat entre la Faculté d'ingénierie électrique et l'Association des municipalités de Slovénie qui sensibilise à l'importance de la numérisation, apporte un soutien au développement des connaissances et des compétences numériques, et aide les décideurs politiques à concevoir des politiques de numérisation appropriées. Son travail de recherche et développement s'est concentré sur l'utilisation des nouvelles technologies numériques pour l'innovation dans les villes, villages, et communautés et leur développement, les pôles d'innovation numérique, le développement rural et la transformation numérique. Elle est fortement engagée dans la promotion de l'augmentation du nombre de jeunes qui étudient l'ingénierie - en particulier les femmes. Elle est auteure et co-auteure d'un certain nombre de publications scientifiques et professionnelles concernant la transformation numérique.

Dr. Lina Oueidat est membre du Comité national de lutte contre la cybercriminalité (Secrétariat général du Conseil supérieur de la défense). Elle est également professeure à la faculté d'ingénierie de l'Université libanaise. Dr. Oueidat est par ailleurs conseillère auprès du Premier ministre, du ministère de l’Intérieur et des Municipalités, de PCM, de la Municipalité de Beyrouth, du ministère de la Santé, de l’OMS, du ministère de l'Energie - Secteur de l'eau, de la Banque Mondiale, de la BID, et de KFAED sur les systèmes d'information gouvernementaux, la transformation numérique et la modernisation de l'administration publique. Elle est experte en systèmes d'information gouvernementaux, systèmes de sécurité, systèmes de télécommunication modernes, systèmes biométriques, systèmes d'information sanitaire, et administration publique.

'Gbenga Sesan est le directeur exécutif de Paradigm Initiative, une entreprise sociale panafricaine qui travaille sur l'inclusion et les droits numériques. Il est également membre non-résident du Digital Civil Society Lab de l'université de Stanford.

Demi Getschko travaille dans le domaine des réseaux internationaux depuis 1987 et a fait partie de l'équipe qui a établi la première connexion internet au Brésil. Il est membre du comité directeur de l'internet brésilien (CGI.br) depuis sa création en 1995. Il a joué un rôle essentiel dans la définition de l'arbre DNS brésilien et dans la définition des règles qui régissent le registre brésilien. Il a été membre fondateur de l'ISOC Brasil (Internet Society au Brésil) en 1995. Il a été sélectionné pour le conseil d'administration de l'ICANN (Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet) par la ccNSO (Country Code Names Supporting Organization) en 2005. Il est actuellement professeur associé en architecture informatique à la Pontifícia Universidade Católica de São Paulo (PUC-SP), membre du conseil d'administration de CGI.br, et PDG du Brazilian Network Information Center (NIC.br). En 2014, il a été élu le premier Brésilien à figurer dans le « Hall of Fame » de l'Internet dans la catégorie "Connecteurs mondiaux" pour son "rôle clé dans l'établissement de la première connexion Internet au Brésil." La cérémonie a été organisée à Hong Kong par l'Internet Society. Il a reçu le prix Cristina Tavares, décerné par la Société brésilienne d'informatique, et le prix "Personnalité de la technologie en 2014", décerné par le SEESP (Syndicat des ingénieurs de l'État de São Paulo) dans la catégorie "Internet", en reconnaissance de son travail scientifique et technologique et de son dévouement et engagement envers le développement du pays. Il a été admis dans l'ordre du mérite des communications au grade d'officier en reconnaissance de ses services rendus aux communications. 

Prabhat Agarwal est chef de l'unité "Services numériques (Bureau du programme et aspects sociétaux)" à la DG CONNECT de la Commission européenne (Direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies). Il est responsable, entre autres, d'initiatives réglementaires telles que le règlement sur les services numériques et le règlement sur les marchés numériques (ce dernier conjointement avec la DG Concurrence). Avant de rejoindre la Commission, Prabhat Agarwal a travaillé sur les micro et nanotechnologies dans le secteur privé. Prabhat Agarwal est titulaire d'un doctorat en physique de la matière condensée de l'université de Cambridge et vit à Bruxelles.

Commissaire présidente de l'Institut national pour la transparence, l'accès à l'information et la protection des données personnelles (INAI) du Mexique et présidente du Réseau pour la transparence et l'accès à l'information. Blanca Lilia Ibarra est journaliste et promotrice du développement et du respect des droits des femmes. Elle possède une vaste expérience du service public, où elle a travaillé aux trois niveaux du gouvernement et dans les trois branches au niveau fédéral. Elle a occupé des postes de direction dans le secteur des médias, et a notamment été directrice de la chaîne de télévision du Congrès de l'État mexicain et directrice de l'information aux médias d'État de la présidence de la République. En 2018, elle a été élue commissaire de l'Institut national pour la transparence, l'accès à l'information et la protection des données personnelles (INAI) et, depuis décembre 2020, elle est commissaire-présidente de l'INAI, qui assure la présidence du Réseau pour la transparence et l'accès à l'information, de la Conférence internationale des commissaires à l'information, et de la Global Privacy Assembly.

Camilla Bustani est directrice internationale de l'Ofcom, l'autorité de régulation des communications convergentes du Royaume-Uni, où elle est responsable de la stratégie internationale de l'Ofcom dans les secteurs qu'il réglemente. Elle participe activement aux débats européens et mondiaux sur la réglementation des secteurs des communications depuis 16 ans, avant quoi elle a travaillé pendant 8 ans comme avocate dans le domaine des communications, des médias et des technologies chez Clifford Chance LLP à Londres. Elle est titulaire d'une licence de l'université de Harvard, d'une maîtrise de l'université de Columbia, et d'un diplôme de droit de l'université d'Oxford.

Chercheur, consultant et professeur d'université né à Montevideo, en Uruguay. Expert en liberté d'expression, spécialisé dans les politiques publiques et les cadres réglementaires relatifs aux médias, aux télécommunications et à Internet. Directeur exécutif d'OBSERVACOM (Observatoire latino-américain de la réglementation, des médias et de la convergence). Ancien directeur national des télécommunications et des services de communication audiovisuelle (DINATEL) et conseiller de la présidence de l'Uruguay sur la réglementation et les politiques publiques des médias audiovisuels et des télécommunications pendant la présidence de José Mujica (2010-2014). Il a effectué des recherches, conseillé et/ou formulé des recommandations sur les politiques publiques et les cadres réglementaires de la radiodiffusion et de la liberté d'expression dans plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes, à l'invitation de gouvernements, de parlements et d'agences internationales. Il a produit des rapports et des présentations sur le droit à la liberté d'expression devant des organes du système interaméricain des droits de l'homme.

Juge à la Cour suprême du Brésil. Professeur de droit constitutionnel à l'université d'État de Rio de Janeiro (UERJ). Maîtrise de droit, Faculté de droit de Yale (1989). Senior Fellow à la Harvard Kennedy School.

Isabelle est une journaliste primée qui a plus de 20 ans d'expérience et a couvert de nombreuses affaires économiques et politiques en Europe. Elle a animé le tout premier débat présidentiel de l'Union européenne et présenté le journal télévisé du soir en prime time sur Euronews pendant plusieurs années. Elle a également parcouru le monde pour interviewer des chefs d'État et de gouvernement, des PDG et des célébrités, ce qui lui a valu plus de 2 millions de vues sur YouTube. Isabelle est modératrice lors d'événements de haut niveau, qu'il s'agisse du tout premier débat présidentiel européen, de débats approfondis au Forum économique mondial de Davos, d'analyses commerciales au Forum des biens de consommation, de questions relatives aux droits de l'homme avec les Nations unies et la Commission européenne, ou de la transformation numérique de la santé lors de l'influente conférence HIMSS.  Elle a également présidé des réunions privées avec des chefs d'État et de gouvernements européens, notamment avec l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. Avant de rejoindre Euronews, Isabelle a travaillé pour CNN, APTN et Reuters.