Mécanismes nationaux de sécurité - Éthiopie
Contexte national de sécurité
Selon l’Observatoire des journalistes assassinés, 2 meurtres ont été enregistrés en Éthiopie depuis 1993. Aucun de ces crimes n'a été résolu judiciairement, selon le dernier Rapport de la Directrice générale sur la sécurité des journalistes et le danger de l’impunité. L'Éthiopie a répondu 1 fois à la demande d’information de la Directrice générale concernant le statut des enquêtes judiciaires menées en lien avec ces meurtres de journalistes depuis 2020.
En Éthiopie, il existe 1 mécanisme national de sécurité mis en œuvre pour prévenir les crimes commis contre les journalistes. Vous trouverez ci-dessous un résumé de cette initiative, accompagné de liens pertinents.
Alliance éthiopienne du secteur des médias
L'Alliance éthiopienne du secteur des médias a été créée en 2019 et s'attaque à la sécurité des journalistes et des travailleurs des médias.
Quelles activités sont menées ? / Comment est-il mis en œuvre ?
L'Alliance éthiopienne du secteur des médias (EMSA) est une plateforme de coordination multipartite qui facilite les initiatives communes de développement des médias pour aborder les défis en ligne et hors ligne auxquels sont confrontés les professionnels des médias. Cette plateforme de coordination vise également à favoriser un secteur des médias dynamique afin de contribuer aux priorités de développement et aux agendas de la consolidation de la paix.
L'Alliance soutient des plans de travail conjoints pour coordonner, suivre et synergie les capacités des parties prenantes au sein de groupes de travail. Il existe quatre groupes de travail thématiques co-présidés par des partenaires nationaux et internationaux :
Liberté d'expression, liberté de la presse, accès à l'information, sécurité des journalistes et bien-être des journalistes (co-présidents : le Conseil des médias d'Éthiopie et l'UNESCO).
Réformes législatives et politiques (les co-présidents sont MERSA et le HCDH de l'ONU).
Renforcement des capacités humaines et techniques des journalistes, associations et réseaux de journalistes, maisons de presse et institutions de formation en journalisme (les co-présidents sont l'Université d'Addis-Abeba et International Media Support).
Alphabétisation des médias et de l'information (les co-présidents sont le Consortium des organisations de droits de l'homme éthiopiennes et l'UNESCO).
Qui sont les parties prenantes ?
L'autorité principale de mise en œuvre de l'Alliance est une table ronde d'organisations de la société civile, en collaboration avec des entreprises médiatiques et des institutions des Nations Unies. Pour la coordination et la co-présidence de l'Alliance, celle-ci se compose de 2 organisateurs (1 national et 1 international, actuellement le Conseil des médias d'Éthiopie et l'UNESCO), ainsi que de 3 co-présidents (2 nationaux et 1 international, sur une base rotative tous les deux ans).
Les membres sont élus pour les deux premières années et sont les suivants : les co-présidents sont (i) l'Autorité des médias d'Éthiopie (EMA), (ii) le Consortium des organisations de droits de l'homme éthiopiennes (CEHRO) et (iii) l'International Media Support.