Mécanismes nationaux de sécurité - Ghana
Contexte national de sécurité
Selon l’Observatoire des journalistes assassinés, 1 meurtre a été enregistré au Ghana depuis 1993. Ce crime n'a pas été résolu judiciairement, selon le dernier Rapport de la Directrice générale sur la sécurité des journalistes et le danger de l’impunité. Le Ghana a répondu 2 fois aux demandes d’information de la Directrice générale concernant le statut des enquêtes judiciaires menées en lien avec ces meurtres de journalistes depuis 2020.
Au Ghana, il existe 1 mécanisme national de sécurité mis en œuvre pour prévenir les crimes commis contre les journalistes. Vous trouverez ci-dessous un résumé de cette initiative, accompagné de liens pertinents.
Bureau du mécanisme coordonné pour la sécurité des journalistes
Le Bureau du mécanisme coordonné pour la sécurité des journalistes met en œuvre des mesures liées à la prévention et à la poursuite des attaques contre les journalistes et les travailleurs des médias. Le Mécanisme Coordonné est opérationnel depuis 2021.
Quelles activités sont menées ?
Le mécanisme est impliqué dans le dépôt de plaintes concernant des attaques contre les journalistes, la validation des attaques présumées, le suivi des enquêtes et des sanctions, ainsi que dans la communication sur la sécurité des journalistes.
Il met en œuvre plusieurs mesures pour prévenir les attaques contre les journalistes, notamment en fournissant des formations pour les journalistes et en opérant une ligne téléphonique pour recevoir les plaintes concernant des attaques contre la presse.
Le mécanisme s'engage également dans des mesures pour assister dans la poursuite des attaques contre les journalistes, en offrant des formations et du renforcement des capacités pour les juges.
Il collabore avec des groupes de femmes sur la sécurité des femmes journalistes.
Comment est-il mis en œuvre ? / Qui sont les parties prenantes ?
Les opérations quotidiennes du Bureau sont gérées par la Commission nationale des médias. L'organe décisionnel interne du Mécanisme coordonné est le Secrétariat.
Les deux principales parties prenantes sont des agences gouvernementales, la Commission nationale des médias et le Ministère de l'information.