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5 nouvelles inscriptions sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Addis Abeba– Cinq nouveaux éléments ont été ajoutés ce matin à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l’UNESCO, suite aux décisions adoptées en Éthiopie par le Comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, qui siège jusqu’au 2 décembre.
La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est composée d’expressions qui démontrent la diversité du patrimoine immatériel et qui font prendre davantage conscience de son importance. L’examen des candidatures se poursuivra jeudi 1er décembre dans l’après-midi.
Les éléments inscrits cet après-midi (par ordre d’inscription) sont :
Utilisée à l’origine pour se procurer de la nourriture, la fauconnerie est désormais davantage liée à la protection de la nature, au patrimoine culturel et à l’engagement des communautés. Les fauconniers dressent, forment et font voler les oiseaux en développant un lien avec eux et en devenant leur principal protecteur. Présente dans 60 pays, des aspects de la pratique peuvent varier mais les méthodes restent les mêmes. Les fauconniers pratiquent en groupe. Certains peuvent voyager pendant des semaines pour chasser, en contant, le soir venu, des histoires. La transmission se fait au sein des familles, par l’apprentissage, le mentorat, ou une formation dans des clubs et des écoles.
La philosophie derrière la pratique ancienne du yoga en Inde a influencé de nombreux aspects de la société indienne, dans les domaines de la santé, de la médecine, de l’éducation et des arts. Fondé sur l’harmonie du corps, de l’esprit et de l’âme pour améliorer le bien-être physique, spirituel et mental, le yoga associe une série de postures, de la méditation, un contrôle de la respiration, des récitations de paroles et d’autres techniques. Le yoga est traditionnellement transmis de maître à élève. De nos jours, des ashrams ou des ermitages de yoga, des instituts d’éducation et des centres communautaires contribuent également à la transmission de la pratique.
Tous les ans en février, les communautés iraquiennes honorent Al-Khidr, un saint qui, selon les croyances, exaucerait les vœux des participants, notamment s’ils sont dans le besoin. Habillées de vêtements traditionnels, les familles se rassemblent sur une colline sacrée où elles mangent des plats spécialement préparés pour l’occasion et exécutent la dabkka (une danse populaire) ou font des offrandes sur les rives du Tigre en demandant la réalisation de leurs vœux et en lançant des bougies à travers le fleuve. Cette pratique culturelle, qui renforcerait la cohésion sociale, est transmise au sein des familles et à l’école.
L’Almezmar est une pratique traditionnelle de la communauté hedjazie d’Arabie saoudite interprétée lors de célébrations familiales ou d’événements nationaux. Jusqu’à 100 danseurs, placés sur deux rangs face à face, frappent des mains et interprètent des chants évoquant la galanterie ou l’amour. Au martèlement des tambours, des duos de danseurs font tourner de grands bâtons au centre du groupe et d’autres les suivent. Transmise par des troupes d’artistes et des centres du patrimoine, la pratique constitue un marqueur identitaire et fait partie de la mémoire collective de la communauté.
- Le koures au Kazakhstan est une forme de lutte traditionnelle pratiquée par les communautés dans laquelle les concurrents s’affrontent debout, l’objectif consistant à plaquer les deux omoplates de l’adversaire au sol. Auparavant, les formateurs entrainaient les garçons qui participaient à des compétitions locales. De nos jours, le koures est un sport national pratiqué par les hommes et les femmes, également lors de compétitions internationales retransmises dans plusieurs pays. Le koures renforcerait la tolérance, la bonne volonté et la solidarité entre communautés. Il est transmis à l’occasion de master classes et dans des clubs sportifs.
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Contact : LucÃa Iglesias Kuntz l.iglesias@unesco.org. Tél : + 251 961259974 ; +33 (0) 6 80 24 07 29
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