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Cinq nouveaux projets en Espagne, en France, au Mexique, au Portugal et en Slovénie inscrits au Registre des meilleures pratiques pour la protection du patrimoine culturel subaquatique

La Conférence des États parties à la Convention de 2001 de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique a désigné cinq exemples représentant les meilleures pratiques pour la protection du patrimoine culturel subaquatique :

  1. Le projet Nuestra Señora de las Mercedes (Espagne)
  2. Excavation, reconstruction, restauration et présentation au public de la barge Arles-Rhône 3 (France)
  3. Patrimoine culturel subaquatique du banc Chinchorro (Mexique)
  4. Charte archéologique subaquatique des Açores (Portugal)
  5. Le phénomène du fleuve Ljubljanica (Slovénie)

Désignés sur recommandation du Conseil consultatif scientifique et technique (STAB) de l’UNESCO, les exemples de meilleures pratiques sont des projets présentés par les États parties qui encouragent un accès responsable du public au patrimoine culturel subaquatique, favorisent la recherche scientifique et garantissent une gestion durable des sites archéologiques.

« En désignant ces bonnes pratiques, l'UNESCO valorise des solutions concrètes et directement applicables pour la protection du patrimoine englouti. J'appelle tous les Etats et les acteurs concernés à s'en inspirer pour amplifier le mouvement de protection de ces vestiges, qui portent la mémoire de notre histoire humaine », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

La Conférence des États parties s’est tenue les 20 et 21 juin au siège de l’UNESCO, sous la présidence de l’Ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO, Ghazi Gherairi. Elle réunit, au moins une fois tous les deux ans, tous les acteurs majeurs investis dans la mise en œuvre de la Convention.

Elle fait écho à la Conférence internationale sur la protection du patrimoine culturel subaquatique qui s’est tenue à Brest (France) du 17 au 19 juin, en présence de la Directrice générale de l’UNESCO, de Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, de diplomates et de plusieurs experts internationaux. Les participants ont souligné les menaces qui pèsent sur le patrimoine culturel subaquatique, comme le pillage et le dérèglement climatique, et ont appelé à renforcer la protection et la mise en valeur de ce patrimoine immergé.

L’UNESCO a également rappelé l’importance de mobiliser les États et les acteurs du monde autour d’un cadre commun pour préserver de manière durable les océans en vue  notamment de la préparation de la .

Adoptée en 2001, la Convention sur la protection du patrimoine subaquatique vise à assurer une meilleure protection des millions d’épaves et de vestiges historiques préservés au fond des eaux. Ce traité international est une réponse au pillage et à la destruction croissante du patrimoine subaquatique exposé aux chasseurs de trésors. La Convention a aussi pour objectif de favoriser l’accès du public à ce patrimoine et d’encourager la recherche archéologique. A ce jour, elle a été ratifiée par 61 États.

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Contact médias : Laetitia Kaci, Service de presse de l’UNESCO – +33 1 45 68 17 72 ; l.kaci@unesco.org