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Côte d’ivoire : une formation pour les forces de sécurité sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes

Au nombre de 30, dont la moitié de la police et l’autre moitié de la gendarmerie, ces auditeurs de l’atelier sont en réalité des formateurs, qui, à l’issue de la formation, doivent être capables de mener des cours sur ces sujets au sein des écoles de formation, pour favoriser la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, en particulier en période électorale.
En effet, les deux entités (forces de sécurité et organisations de professionnelles de médias) dans leurs échanges ont reconnu qu’une saine collaboration entre elles était d’une part un atout pour un meilleur accès aux informations, et d’autre part, un gage de promotion des principes démocratiques.
Les ont porté entre autres sur :
- Journalisme, démocratie et liberté d’expression ;
- Protection des journalistes- Forces de Défense et de Sécurité : faire en sorte que les journalistes aient accès à l’information ;
- Procédures opérationnelles de sécurité avec les médias ; et,
- Les outils de communication avec les médias.
Ces thématiques ont suscité des échanges assez directs et francs pendant l’atelier. Ce qui a permis d’élaborer des propositions que chaque partie devrait s’engager à respecter et faire respecter en vue d’améliorer le nouveau « pacte » scellé pour une meilleure approche professionnelle.
Plusieurs propositions ont été faites au cours de cet atelier : désignation d’un interlocuteur au sein des forces de sécurité pour les journalistes pendant la couverture des manifestations ou la formation de journalistes sur des procédures policières et militaires en vue de connaitre certains mécanismes et principes de sécurité.
Cet atelier de formation conduit par un expert international – lui-même ancien capitaine de police ayant une expérience dans les médias – a pris fin avec l’adoption d’une série de recommandations qui seront transmises aux différents supérieurs hiérarchiques des forces de sécurité et la remise des certificats de participation.
En outre, la formation a bénéficié d'une couverture médiatique importante de la part des médias ivoiriens. Un des reportages TV peut être consulté (à partir de 12:00 minutes).
Il est à noter que la sécurité des journalistes est l'une des principales priorités des Nations Unies qui invitent ses Etats membres à prendre les dispositions nécessaires pour mettre en œuvre le . Avec l’appui de l’UNESCO, un code de bonne conduite pour les forces de sécurité et journalistes sera élaboré, et distribué au sein des deux entités pour établir des rapports plus professionnels et une meilleure collaboration.
Ce projet a été mis en œuvre dans le cadre des programmes de qui, depuis 2013, ont formé plus de 3400 forces de sécurité dans plus de 17 pays en Afrique, Amérique latine, région Arabe et Europe.