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La Fédération Malienne des Clubs et Associations UNESCO (FEMACAU) s’engage à promouvoir une Culture de Paix et de non-violence au Mali

Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, une conférence sur le Droit à la Paix s’est tenue ce vendredi 21 septembre 2018 à Ségou (au centre du Mali), lançant ainsi les festivités relatives à cette journée. Organisée par la Fédération Malienne des Clubs et Associations UNESCO (FEMACAU), elle commémorait cette année les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et plus particulièrement le Droit à la Paix, et avait pour objectif de promouvoir la Culture de la Paix et la non-violence parmi les jeunes.

Il était aussi question lors de cette journée de sensibiliser et informer les jeunes de l’espace scolaire et universitaire de Ségou sur des thématiques liées à la Culture de la Paix et de la non-violence. Mais aussi de partager, avec les différents participants, les résultats obtenus sur après les 70 ans de la déclaration universelle des droits de l’Homme et les 50 ans de la déclaration de Droit à la Paix en Afrique. Il a été enfin diffusé auprès des jeunes de l’espace scolaire de Ségou le contenu du Â« Manifeste 2000 Â» pour une Culture de la Paix et la non-violence tout en recensant les besoins de paix de façon participative autour d’un « °Â´Ç°ù±ô»å-³¦²¹´Úé&²Ô²ú²õ±è;».&²Ô²ú²õ±è;&²Ô²ú²õ±è;

Tenue en partie au Conseil régional de la ville de Ségou, les festivités étaient placées sous la présidence du Chef de cabinet du Ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, en présence du Préfet de la ville de Ségou, de la représentante du Chef de Bureau de l’UNESCO à Bamako, du représentant de la Direction Régionale de la Jeunesse, des partenaires techniques et financiers et près de deux cents jeunes et anciens de la FEMACAU, non seulement de la région de Ségou, mais aussi d’autres régions du Mali, des représentants de Gao et même du Burkina Faso limitrophe. 

Pour Monsieur le préfet, la notion de paix est une thématique d’une grande importance pour le Mali et pour le monde entier, car elle fait l’actualité.  Selon lui, la solution pour une paix et un développement durable passera par une forte sensibilisation, surtout de la jeunesse, car sa région, tout comme les autres, est en majeur partie constituée de jeunes. Des jeunes qui selon lui peuvent être des canaux favorables pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Il a enfin souhaité que de telles initiatives soient pérennisées sur l’étendue du territoire malien pour davantage rassembler les jeunes et nouer des liens de cohésion.

La représentante du Chef de Bureau de l’UNESCO à Bamako, Mme Albane Dorsaz, a pour sa part rappelé l’acte constitutif de l’UNESCO qui stipule que : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix Â». Elle va poursuivre tout en rappelant cette place vitale de la paix dans le mandat de l’UNESCO, mais aussi en lançant un appel de solidarité, à agir, à travailler ensemble et à rester solidaire dans l’action pour la sauvegarde de cette paix qui devient de plus en plus fragile. « Pour surmonter les défis qui nous attendent, nous devons agir collectivement et construire pierre par pierre l’édifice de la paix. C’est tout le sens du Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui appelle à agir ensemble pour atteindre les objectifs de développement durable qui tous contribuent à un monde plus juste et plus pacifique. Sans la solidarité, il n’y aura pas de paix. Â» a-t-elle insisté.

Plusieurs activités ont été organisées pour la circonstance, dont un « World Café Â», séances de discussions en groupe autour des thématiques tenant au Droit à la Paix. Ces discussions ont permis aux jeunes de partager leurs opinions, leurs visions de la paix et les solutions pour l’atteindre: « Si nous voulons des droits, il ne faut pas oublier que nous avons aussi des devoirs, et que ces droits nous sont validés par les devoirs que nous remplissons Â», remarquait un participant. Pour la promotion de la cohésion sociale, une activité touristique a été organisée au village Sékoro où les participants ont visité la mosquée construite par le Roi Biton pour sa mère, la tombe de Biton et le vestibule sacré.

La célébration a été marquée par une marche pour la paix dans les rues de Ségou, ensuite par une soirée de la paix, durant laquelle les jeunes ont eu l’occasion de poursuivre les discussions initiées à l’ouverture des activités.

 

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