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En dépit des progrès accomplis en matière d’éducation sexuelle dans certains pays, ils sont encore trop nombreux à ne pas pouvoir fournir aux enfants et aux jeunes les connaissances et compétences nécessaires pour assurer leur santé et leur bien-être. C’est ce que révèle le nouveau rapport des Nations Unies sur l’éducation sexuelle complète (ESC).

Trop souvent, les enseignants ne sont pas préparés et les élèves n’étudient pas la totalité des sujets qu’ils devraient étudier et la désinformation nuit au développement d’une ESC. Aujourd’hui encore, des millions d’enfants et de jeunes ne reçoivent que peu d’informations sur la manière de gérer leur transition vers l’âge adulte.

Les conclusions de ce rapport, publié par l’UNESCO, l’ONU Femmes, l’ONUSIDA, l’OMS l’UNFPA, et l’UNICEF, sont diffusées à l’occasion du , au cours duquel l’UNESCO annoncera une série d’engagements concrets sur l'éducation des filles.

Selon la Sous-Directrice générale pour l’éducation de l’UNESCO, Stefania Giannini, le rapport Le chemin vers une éducation complète à la sexualité : un rapport de la situation mondiale révèle les progrès accomplis par les pays pour offrir à tous les apprenants une ESC de qualité dans les écoles, tout en soulignant qu’il reste encore beaucoup à faire.

Ainsi, en Tunisie, une loi nationale visant à combattre les violences faites aux femmes rend obligatoire l’éducation à la santé et à la sexualité ; en Suède, l’éducation sexuelle est censée promouvoir l’égalité des sexes et l’égale dignité de tous ; au Chili, une série d’outils d’enseignement et d’apprentissage sur l’éducation sexuelle est en cours d’élaboration pour soutenir les enseignants. Au Pakistan, des efforts considérables sont également déployés pour obtenir le soutien de la communauté à l’égard de l’éducation sexuelle et s’assurer que les programmes sont adaptés au contexte local, tandis qu’en Afrique du Sud, les enseignants s’inspirent des plans de cours élaborés autour des .

• (en anglais)