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Sauvegarde du patrimoine mondial africain, l’exemple CAWFHI
Alors que l'Afrique est sous-représentée sur laÌýListe du patrimoine mondial, les biens africains représentent seulement environ 12% de tous les sites inscrits dans le monde, 39% de ces biens figurent sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Confrontées à diverses menaces contemporaines, telles que le changement climatique, le développement incontrôlé, le braconnage, les troubles civils et l'instabilité, de nombreuses merveilles de l'Afrique risquent de perdre leur valeur universelle exceptionnelle. Il est donc plus urgent que jamais que ce patrimoine irremplaçable soit protégé et préservé pour le bonheur des générations futures.
L’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale (CAWFHI) est un bel exemple des efforts mener par l’UNESCO pour fortement mobiliser afin de resserrer nos liens, d’accroître notre résilience, de renforcer notre capacité à protéger l’héritage du passé et de le transmettre aux générations futures.
S’étendant sur une surface estimée à 1,62 millions de km2, les forêts d’Afrique centrale abritent une biodiversité vitale pour la planète et jouent un rôle central dans la régulation climatique et le piégeage du carbone.
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La présence de onze sites naturels du patrimoine mondial dans cette région témoigne de l’importance exceptionnelle de ces forêts pour la biodiversité mondiale et la conservation des écosystèmes. Espace de vie pour plus de 30 millions d’habitants, la région fait face à diverses menaces telles que le braconnage, la déforestation par l’agro-industrie (palmier à huile et hévéa), l’exploitation illégale des ressources naturelles (bois, minerais, faune, etc…) et des projets de d’infrastructures (barrages, routes).
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La conservation, l’exploitation durable et la gestion des sites forestiers en Afrique centrale, et en particulier au Cameroun, Congo, Gabon et République centrafricaine, bénéficient depuis 2004 des activités de l’Initiative pour le patrimoine forestier d’Afrique centrale (CAWHFI) qui vise à renforcer la gestion d’aires protégées tout en améliorant leur intégration au sein des divers paysages écologiques de la région.
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Sites d'intervention
Réserve de faune du DjaÌý(Cameroun)
Ecosystème et paysage culturel relique de Lopé-OkandaÌý(Gabon)
Tri-national de la SanghaÌý(Cameroun, Congo, République centrafricaine)
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© UNESCO
https://youtu.be/wteMvUSLd-c
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Succès majeurs de CAWHFI
En s’appuyant sur la Convention du patrimoine mondial comme outil pour renforcer la coopération internationale dans le domaine de la conservation du patrimoine culturel et naturel en Afrique centrale, CAWHFI a mis en œuvre diverses activités depuis 2004 pour promouvoir la gestion durable de la faune, identifier et valoriser des sites potentiels du patrimoine mondial naturel en Afrique centrale dans trois paysages écologiques transfrontaliers :
Paysage de Gamba-Mayumba-Conkouati (Congo, Gabon)
Paysage Tri-national Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM) (Cameroun, Congo, Gabon)
Tri-national de la SanghaÌý(TNS) (Cameroun, Congo, République centrafricaine)
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Un succès majeur a été l’inscription du Tri-national de la Sangha (TNS) en juillet 2012 sur la Liste du patrimoine mondial. Ce bien était le premier site transfrontalier tripartite nature à bénéficier de cette reconnaissance internationale.
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Entre 2016 et 2020, un financement de l’Union européenne a permis à CAWHFI de renforcer la surveillance des paysages TRIDOM et TNS, un espace d'une superficie de plus de 225 000 km2 qui comprend trois sites du patrimoine mondial (Réserve de faune du Dja au Cameroun, Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda au Gabon et Tri-national de la Sangha au Cameroun, République centrafricaine et Congo), par la multiplication des efforts de patrouilles anti-braconnage (plus de 3500 patrouilles et 300 000km parcourus), l’utilisaÂtion de technologies innovantes (SMART, cameras pièges, drones et télédétection, etc…) et la formation de plus de 350 éco-gardes.
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Le soutien apporté par CAWHFI a également amélioré la gestion des sites grâce à la réhabilitation des infrastructures, la promotion de l’éco-tourisme, l’implication et la formation des communautés locales (plus de 1000 personnes) et la mise à jour/production d’inventaires fauniques (e.g. éléphants, gorilles et chimpanzés). En outre, CAWHFI a apporté un soutien technique aux autorités congolaises et gabonaises pour la préparation des dossiers de nomination des parcs nationaux d’Odzala-KokouaÌýet d’Ivindo, respectivement.
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© UNESCO
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Origine de la Journée du patrimoine mondial africain
Proclamée par laÌý38e session de la Conférence généraleÌýde l'UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est l'occasion pour les peuples du monde entier, et en particulier les africains, de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent.
L'UNESCO est déterminée à mener les efforts sur le plan international afin de tirer parti du vaste potentiel du patrimoine culturel et naturel de l'Afrique en tant que force pour la réduction de la pauvreté et la cohésion sociale, et moteur du développement durable et de l'innovation. Grâce à cette journée internationale, l'UNESCO vise à accroître la sensibilisation mondiale au patrimoine africain, en mettant l'accent sur les jeunes, et à mobiliser une coopération renforcée pour sa sauvegarde aux niveaux local, régional et mondial.
Selon Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO « le patrimoine mondial africain, que nous célébrons chaque année le 5 mai, est à cet égard essentiel – non seulement pour les peuples d’Afrique, mais pour l’ensemble de l’humanité.Ìý»
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Confrontées à diverses menaces contemporaines, telles que le changement climatique, le développement incontrôlé, le braconnage, les troubles civils et l'instabilité, de nombreuses merveilles de l'Afrique risquent de perdre leur valeur universelle exceptionnelle. Il est donc plus urgent que jamais que ce patrimoine irremplaçable soit protégé et préservé pour le bonheur des générations futures.
L’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale (CAWFHI) est un bel exemple des efforts mener par l’UNESCO pour fortement mobiliser afin de resserrer nos liens, d’accroître notre résilience, de renforcer notre capacité à protéger l’héritage du passé et de le transmettre aux générations futures.
S’étendant sur une surface estimée à 1,62 millions de km2, les forêts d’Afrique centrale abritent une biodiversité vitale pour la planète et jouent un rôle central dans la régulation climatique et le piégeage du carbone.
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La présence de onze sites naturels du patrimoine mondial dans cette région témoigne de l’importance exceptionnelle de ces forêts pour la biodiversité mondiale et la conservation des écosystèmes. Espace de vie pour plus de 30 millions d’habitants, la région fait face à diverses menaces telles que le braconnage, la déforestation par l’agro-industrie (palmier à huile et hévéa), l’exploitation illégale des ressources naturelles (bois, minerais, faune, etc…) et des projets de d’infrastructures (barrages, routes).
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La conservation, l’exploitation durable et la gestion des sites forestiers en Afrique centrale, et en particulier au Cameroun, Congo, Gabon et République centrafricaine, bénéficient depuis 2004 des activités de l’Initiative pour le patrimoine forestier d’Afrique centrale (CAWHFI) qui vise à renforcer la gestion d’aires protégées tout en améliorant leur intégration au sein des divers paysages écologiques de la région.
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Sites d'intervention
Réserve de faune du DjaÌý(Cameroun)
Ecosystème et paysage culturel relique de Lopé-OkandaÌý(Gabon)
Tri-national de la SanghaÌý(Cameroun, Congo, République centrafricaine)
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© UNESCO
https://youtu.be/wteMvUSLd-c
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Succès majeurs de CAWHFI
En s’appuyant sur la Convention du patrimoine mondial comme outil pour renforcer la coopération internationale dans le domaine de la conservation du patrimoine culturel et naturel en Afrique centrale, CAWHFI a mis en œuvre diverses activités depuis 2004 pour promouvoir la gestion durable de la faune, identifier et valoriser des sites potentiels du patrimoine mondial naturel en Afrique centrale dans trois paysages écologiques transfrontaliers :
Paysage de Gamba-Mayumba-Conkouati (Congo, Gabon)
Paysage Tri-national Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM) (Cameroun, Congo, Gabon)
Tri-national de la SanghaÌý(TNS) (Cameroun, Congo, République centrafricaine)
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Un succès majeur a été l’inscription du Tri-national de la Sangha (TNS) en juillet 2012 sur la Liste du patrimoine mondial. Ce bien était le premier site transfrontalier tripartite nature à bénéficier de cette reconnaissance internationale.
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Entre 2016 et 2020, un financement de l’Union européenne a permis à CAWHFI de renforcer la surveillance des paysages TRIDOM et TNS, un espace d'une superficie de plus de 225 000 km2 qui comprend trois sites du patrimoine mondial (Réserve de faune du Dja au Cameroun, Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda au Gabon et Tri-national de la Sangha au Cameroun, République centrafricaine et Congo), par la multiplication des efforts de patrouilles anti-braconnage (plus de 3500 patrouilles et 300 000km parcourus), l’utilisaÂtion de technologies innovantes (SMART, cameras pièges, drones et télédétection, etc…) et la formation de plus de 350 éco-gardes.
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Le soutien apporté par CAWHFI a également amélioré la gestion des sites grâce à la réhabilitation des infrastructures, la promotion de l’éco-tourisme, l’implication et la formation des communautés locales (plus de 1000 personnes) et la mise à jour/production d’inventaires fauniques (e.g. éléphants, gorilles et chimpanzés). En outre, CAWHFI a apporté un soutien technique aux autorités congolaises et gabonaises pour la préparation des dossiers de nomination des parcs nationaux d’Odzala-KokouaÌýet d’Ivindo, respectivement.
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© UNESCO
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Origine de la Journée du patrimoine mondial africain
Proclamée par laÌý38e session de la Conférence généraleÌýde l'UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est l'occasion pour les peuples du monde entier, et en particulier les africains, de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent.
L'UNESCO est déterminée à mener les efforts sur le plan international afin de tirer parti du vaste potentiel du patrimoine culturel et naturel de l'Afrique en tant que force pour la réduction de la pauvreté et la cohésion sociale, et moteur du développement durable et de l'innovation. Grâce à cette journée internationale, l'UNESCO vise à accroître la sensibilisation mondiale au patrimoine africain, en mettant l'accent sur les jeunes, et à mobiliser une coopération renforcée pour sa sauvegarde aux niveaux local, régional et mondial.
Selon Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO « le patrimoine mondial africain, que nous célébrons chaque année le 5 mai, est à cet égard essentiel – non seulement pour les peuples d’Afrique, mais pour l’ensemble de l’humanité.Ìý»
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5 mai 2021
Dernière mise à jour20 avril 2023