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Façonner un avenir résilient : l’éducation verte au cœur de la COP29

« De la petite enfance à la formation professionnelle en passant par l’enseignement supérieur, nous devons veiller à ce que tous les apprenants aient des connaissances solides en science du climat et qu’ils comprennent bien les aspects sociaux et économiques du changement climatique. En plus de disposer de connaissances appropriées, ils doivent aussi avoir de l’empathie pour les autres et utiliser leur pouvoir d’agir pour promouvoir activement des solutions », a déclaré Christopher Castle, Directeur de la Division pour la paix et le développement durable de l’UNESCO.
Une nouvelle initiative en faveur du développement humain pour la résilience climatique
L’UNESCO, la présidence de la COP et près de 15 organisations internationales et organisations de financement* ont profité de cette journée pour lancer l’Initiative de Bakou pour le développement humain en faveur de la résilience climatique. Cette nouvelle initiative vise à intégrer le développement humain, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et la création d’emplois, à l’action climatique, avec une attention particulière portée aux enfants et aux jeunes. Dans une déclaration commune, les organisations participantes se sont collectivement engagées à créer des synergies plus fortes pour faire face à la crise climatique.
Cette initiative repose sur les principes directeurs de Bakou sur le développement humain en faveur de la résilience climatique, un cadre global présentant 12 principes concrets à suivre pour intégrer le développement humain dans l’action climatique. Ces principes soulignent que l’éducation doit transmettre aux individus les connaissances, les compétences et les valeurs nécessaires pour élaborer des solutions durables.
Ils prévoient aussi le développement de systèmes éducatifs résilients face au changement climatique et sobres en carbone pour mieux absorber les chocs climatiques, et de meilleures évaluations nationales et internationales de l’apprentissage pour suivre les résultats de l’éducation au développement durable et au changement climatique.
Des engagements à l’action
Pour concrétiser cette ambition, les engagements doivent se traduire par des actes. Cela implique de renforcer le soutien politique et financier à l’éducation verte et d’augmenter les financements pour le secteur de l’éducation en général, en mettant l’accent sur des investissements ciblés pour favoriser la transition écologique et la recherche et l’innovation dans ce domaine. En tant que signataire fondatrice des principes directeurs et de la déclaration commune de Bakou, l’UNESCO promeut activement cette initiative.
Comme le montre la Déclaration sur le programme commun pour l’éducation et le changement climatique lors de la COP 28, qui est à ce jour soutenue par 90 pays, l’engagement politique en faveur de l’éducation verte augmente, mais il reste beaucoup à faire.
Normes pour des écoles vertes et guide des programmes verts
Plus tôt cette année, l’UNESCO a publié deux nouveaux documents d’orientation pour rendre plus verts les établissements scolaires et les programmes d’enseignement. Ces documents soulignent l’importance de permettre aux jeunes de jouer un rôle concret dans la lutte contre le changement climatique. Préparés en collaboration avec le Partenariat pour une éducation verte, les normes de qualité des écoles vertes et le guide des programmes verts donnent des conseils pratiques aux pays pour intégrer l’éducation à l’environnement à toutes les disciplines scolaires, à tous les niveaux d’éducation. Afin de soutenir davantage l’initiative, des guides sur la formation des enseignants et la participation des communautés locales sont en cours d’élaboration dans le cadre de consultations mondiales menées par le Partenariat pour une éducation verte, conjointement avec la COP29.
L’UNESCO est également fermement déterminée à renforcer et à intensifier les efforts collectifs mondiaux pour rendre l’éducation plus verte en tirant parti de son travail de longue date en faveur de l’éducation au développement durable et de son rôle d’hôte du Partenariat pour une éducation verte. Ce partenariat, qui regroupe 93 pays et plus de 1 400 organisations, montre ce qu’il est possible de faire lorsque des acteurs se rassemblent pour accélérer l’action climatique.
* À la date de publication de cet article, la déclaration commune a été signée par les organisations internationales, les banques de développement multilatérales et les fonds internationaux pour le climat et l’environnement ci-dessous : Présidence de la COP (Azerbaïdjan), Adaptation Fund, Banque asiatique de développement, Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), Fonds vert pour le climat, OIT, Banque islamique de développement (BID), OIM, Le Fonds mondial, PNUD, UNESCO, UNICEF, ONUDI, ONU-Femmes et OMS.