91Â鶹¹ú²ú¾«Æ·×ÔÅÄ

Les autorités publiques n’ont pas accordé assez de priorité aux principes d’équité et de non -discrimination dans l’accès aux services WASH, en particulier entre les établissements formels et informels, les zones rurales et urbaines, les quintiles de richesse les plus élevés et les plus bas, ainsi que parmi les groupes marginalisés.

L’insécurité hydrique peut exacerber les conflits et provoquer des déplacements, en particulier dans les régions où les ressources en eau sont limitées ou inégalement réparties. Les inégalités dans l’accès aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, bien que n’étant pas des déclencheurs directs de conflit, peuvent constituer des obstacles importants à la stabilité socio-économique et à la prospérité. Les services WASH en tant que secteur de services « neutre sur le plan politique Â» peuvent être employés pour instaurer une coopération entre communautés de même que des partenariats entre la société civile et les pouvoirs publics.

Dans les situations de conflit, la fourniture des services WASH se heurte à de nombreux défis. Les conflits peuvent perturber les systèmes de distribution d’eau tout en causant des dégâts sur les infrastructures hydrauliques qui peuvent ne plus fonctionner. 

Les déplacements liés aux conflits entraînent souvent saturation et promiscuité dans les camps ou les établissements informels, souvent dépourvus d’installations sanitaires adéquates, constituant un risque important pour la santé et le bien-être des personnes les plus vulnérables, en particulier les femmes, les enfants et les personnes handicapées.

L’absence de sûreté de l’alimentation en eau, par exemple, a été reconnue comme l’un des principaux facteurs de migration, dans la mesure où elle affecte la vie quotidienne et les chances de gagner sa vie.