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La Coalition mondiale pour l’éducation est une plateforme ouverte unique qui emploie des méthodes de coordination agiles. Elle facilite la collaboration entre ses membres pour mener des programmes à plus grande échelle et atteindre des buts communs en vue d’accélérer la réalisation de l’objectif de développement durable 4. 

Alors que la Coalition entre dans sa cinquième année et compte aujourd’hui 222 partenaires dans 112 pays, la réunion annuelle de cette année travaillera à renforcer l’engagement des partenaires dans des projets de collaboration qui sont en accord avec les conclusions du Sommet sur la transformation de l’éducation et favorisent la réalisation de l’agenda É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030.

« Bien que la Coalition mondiale pour l’éducation ait été créée pendant la pandémie de COVID­19, ce rapport montre que cette plateforme reste essentielle aujourd’hui pour rassembler différents acteurs et faire face à la grave crise mondiale de l’éducation Â», a déclaré Borhene Chakroun, directeur de la Division des politiques et des systèmes d’apprentissage tout au long de la vie et coordinateur de la Coalition mondiale pour l’éducation au sein de l’UNESCO.

Le  couvre la quatrième année d’action de la Coalition et montre notamment la manière dont son sous-groupe, le Collectif pour la transformation numérique, a réussi à lancer ses premières collaborations entre pays afin de réaliser le programme de haut niveau défini au cours du Sommet sur la transformation de l’éducation. 

« En plus de mobiliser des ressources et du soutien en temps de crise, nos membres collaborent pour trouver des solutions créatives qui accélèrent le progrès vers les objectifs en matière d’éducation pour 2030 Â», a ajouté M. Chakroun.

Dans le monde, une école primaire sur quatre n’a pas l’électricité, et deux écoles primaires sur cinq n’ont pas accès à l’Internet. De plus, comme le souligne le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’année dernière, seuls 45 % des enseignants du premier cycle du secondaire se sentent prêts à utiliser les technologies pour enseigner, même après y avoir été formés.

Au-delà de la fracture numérique, plus d’un jeune sur cinq (23,5 %) âgé de 15 à 24 ans n’est ni en emploi, ni en études, ni en formation. Par ailleurs, malgré les progrès réalisés dans ce domaine, les femmes représentent toujours près des deux tiers des 763 millions d’adultes qui n’ont pas de compétences de base en lecture, tandis que les filles qui ne sont pas scolarisées ont plus de risques de subir des grossesses précoces et non désirées, des mariages précoces et forcés et de la violence que les filles scolarisées.

Le rapport montre de quelle manière les quatre missions de la Coalition, à savoir l’Académie mondiale des compétences, le Campus mondial de l’UNESCO pour les enseignants, la Maison mondiale de l’apprentissage et la promotion de l’éducation sensible au genre, continuent de se développer et coordonnent des actions pour soutenir les systèmes éducatifs dans le monde entier grâce à des partenariats stratégiques.

Depuis sa création, la Coalition a aidé plus de 858 000 jeunes à acquérir des compétences nécessaires à l’emploi, a formé plus de 794 000 enseignants et a atteint près de 2 540 000 filles et femmes parmi les plus marginalisées. 

Grâce à la mobilisation de partenaires du secteur privé et d’un réseau d’enseignants et d’éducateurs bénévoles, plus d’un million d’apprenants ont maintenant accès à des ressources leur permettant d’acquérir des compétences fondamentales et d’obtenir de l’aide pour les matières dans lesquelles ils ont des difficultés à l’école. 

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